Les nouveaux co-présidents du Groupe Affaires Internationales
Emmanuelle Talon, Coline Houssais et Frédéric Sampson, nouveaux co-présidents du Groupe Affaires Internationales
Emmanuelle Talon
Diplômée de Sciences Po Paris en 2004 et de l’ESJ Lille en 2006, Emmanuelle Talon a travaillé de nombreuses années en tant que journaliste pour la presse écrite ainsi que la radio et la télévision. Arabisante et passionnée par le Moyen-Orient, elle est lauréate du concours d’Orient et intègre en 2015 le ministère des Affaires étrangères et du développement
international, comme responsable de la cellule de communication en langue arabe.
Emmanuelle Talon a participé à la création de la section Afrique du Nord – Moyen-Orient du groupe Affaires internationales de Sciences Po Alumni, sentant le besoin de représenter cette région et de donner l’opportunité aux Alumni qui y sont ou qui s’y intéressent d’échanger autour de leurs expériences et pratiques professionnelles. Elle regorge d’idées pour faire vivre le groupe : « Organiser des cycles annuels thématiques pour offrir un panorama global sur un sujet donné, valoriser les inventeurs du monde arabe de demain, ceux qui pensent l’avenir de la région et l’écrivent par leurs oeuvres, leurs films, leurs livres... » Pour y parvenir et faire vivre le groupe, elle compte bien rassembler autour d’elle toutes les bonnes volontés.
Coline Houssais
Ancienne du campus Moyen-Orient Méditerranée de Menton et diplômée d’un master d’Affaires internationales de Sciences Po et de la London School of Economics, Coline Houssais exprime sa passion pour le monde arabe depuis maintenant plus de dix ans. Elle est la fondatrice d’Ustaza à Paris, agenda culturel arabe lancé en 2011 où elle est éditrice, journaliste et productrice de contenu en rapport avec le Moyen-Orient, la France, et le Royaume- Uni. Avant cela, elle a exercé comme analyste politique et chargée de projet, à la fois dans les secteurs publics et privés.
Adhérer à Sciences Po Alumni était comme une évidence pour Colline Houssais, qui voulait perpétuer un lien solide avec l’institution à laquelle elle appartient et bénéficier d’un certain soutien au début de sa vie professionnelle. Quelques années plus tard, elle a choisi de s’investir pleinement dans l’association « pour donner à d’autres ce qu’elle avait reçu ». Coprésider le groupe Affaires internationales, c’est avoir la possibilité de contribuer de manière directe aux débats d’idées constructifs qu’elle souhaite voir fleurir au sein de l’association. Au programme, la nouvelle présidente propose des rendez-vous annuels, des conférences, des ateliers plus réguliers animés par les divisions régionales du groupe et une collaboration étroite avec PSIA. Elle espère également renforcer les liens tissés entre les différents groupes et les sections étrangères pour renforcer le réseau des Sciences Po, et mieux répondre aux attentes des Alumni.
Frédéric Sampson
Diplômé de Sciences Po en 2000, Frédéric Sampson est également ancien élève de l’ENS de la rue d’Ulm et titulaire d’un DEA en philosophie de la Sorbonne. Après un début de carrière dans l’ingénierie culturelle, il intègre ensuite la division de la prospective, de la philosophie et des sciences humaines de l’UNESCO, en tant qu’adjoint du directeur de la prospective. Il devient ensuite, à partir de 2005, responsable du programme de veille intellectuelle de l’UNESCO, en tant que coordinateur, rattaché au cabinet du directeur général de l’UNESCO, de l’Unité des rapports mondiaux, à Paris et à Beyrouth. À partir de 2011, il poursuit sa carrière comme consultant international auprès du gouvernement marocain et des organisations internationales au Maroc.
En 2015, Frédéric Sampson décide de retourner sur les bancs de l’école et intègre l’ENA (promotion Louise Weiss 2016-2017). Dans le cadre de cette formation, il travaille notamment à l’ambassade de France en, Serbie ainsi qu’à la préfecture de la région Guadeloupe. Pour faire vivre le groupe Affaires internationales, Frédéric Sampson projette l’organisation de rencontres avec les acteurs de la diplomatie bilatérale, multilatérale, ainsi qu’avec les principales organisations non gouvernementales, l’organisation de tables rondes thématiques, de sensibilisation à l’utilisation des outils des acteurs des affaires internationales, que ce soit le lobbying, la négociation… Et pourquoi pas, lancer des partenariats avec des institutions actives du secteur, comme l’académie diplomatique internationale.
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