Lohengrin
Nous nous retrouvons samedi 14 octobre à l’opéra Bastille à 19h00 pour écouter et voir Lohengrin, opéra romantique de Richard Wagner (1813 -1883) dans la nouvelle production de Kirill Serebrennikov créée pour l’opéra de Paris. Œuvre la plus populaire et la plus représentée du compositeur le plus original et influent de son siècle, son message riche et ouvert permet différentes lectures. Celle que nous verrons s’inscrit dans cette tradition d’interprétations et, comme toutes celles qui l’ont précédée, suscitera les discordes et querelles inhérentes au « wagnérisme » en sus de celles du Regietheater
Né à Leipzig en 1813, la même année que l’autre grand compositeur lyrique du siècle, Giuseppe Verdi, Richard Wagner est très jeune attiré vers l’art dramatique, l’intérêt de sa mère, veuve rapidement remariée à un « père » comédien, pour le théâtre n’y étant sans doute pas étranger. L’incertitude sur l’identité de son géniteur le marquera par ailleurs durablement. Richard s’intéresse rapidement à la musique, pour illustrer ses drames.
Tombé amoureux d’une actrice, Minna Planer, il l’épouse en 1836, commençant alors une relation conjugale tumultueuse jusqu’à la mort de celle-ci en 1866, non sans interruption et relations suivies extérieures. Ses goûts luxueux et sa générosité seront la cause de nombreuses dettes tout au long de sa vie et de plusieurs déménagements à la cloche de bois.
Malgré l’aide de Meyerbeer, Paris, la capitale culturelle européenne, se refuse déjà à lui comme elle le fera très longtemps. Dresde lui fait en revanche un triomphe avec Rienzi en 1842, lançant sa carrière de Kapellmeister à la Cour de Saxe, ce qui lui permet une relative aisance. Il y crée successivement le Vaisseau fantôme (1843) et Tannhaüser (1845), se passionne pour les légendes médiévales, achève Lohengrin en 1848 et ébauche le Mythe des Nibelungen, futur Ring. Parallèlement, il s’active politiquement, sa rencontre avec Bakounine l’ayant impressionné mais sans le suivre sur le chemin de l’anarchisme et du socialisme utopique, sa priorité étant moins les réformes sociales ou économiques que le domaine musical.
Sa participation à l’insurrection de 1849, la version saxonne des révolutions européennes de 1848, le contraint à s’exiler à Zurich pour échapper à un mandat d’arrêt. Financièrement à l’abri grâce notamment à deux mécènes féminines, Richard y écrit deux essais théoriques, l’Art et la Révolution et l’Œuvre d’art de l’avenir, bientôt suivi d’Opéra et Drame où il justifie son projet esthétique.
A partir de 1851, il achève le poème du Ring et s’éprend éperdument de Mathilde Wesendonk, la femme de son plus généreux mécène, elle lui inspirera Tristan et Isolde quelques années plus tard. La découverte de Schopenhauer en 1854 l’influencera profondément, le poussant vers plus de métaphysique (bouddhisme) et l’amenant à revoir la hiérarchie des arts, le philosophe mettant la musique au-dessus de tous les arts.
Finalement amnistié en 1862, Richard part près de Mayence puis à Vienne après avoir installé Minna à Dresde avec une pension alimentaire conséquente. Croulant de nouveau sous les dettes, il se réfugie à Munich où il cherche de nouveau une assistance financière. C’est Louis II de Bavière lui-même qui, passionné par son œuvre, et particulièrement par Lohengrin, qui lui inspirera sa résidence de Neuschwanstein (le château neuf du Cygne), lui propose de devenir son protecteur !
Richard s’installe alors avec Cosima, la femme de son ami et admirateur, le chef d’orchestre wagnérien, Hans von Bülow et la fille de son premier admirateur Frantz Liszt, créateur de Lohengrin. Tristan et Isolde y est créé en 1865, sous la direction de von Bülow, mais suscite une fronde des courtisans, son éloignement de Munich et son installation près de Lucerne. En 1866, il dicte à Cosima son autobiographie Ma vie, puis enchaîne Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg, créé en 1868, l’Or du Rhin en 1869, La Walkyrie en 1870, le Crépuscule des dieux en 1874. En 1872, deux ans après son mariage, est posée à Bayreuth la première pierre du Festspielhaus, un projet que Wagner caressait depuis longtemps, avec quatre ans plus tard la création du Ring complet lors du premier festival. Son testament musical, Parsifal, suivra en juillet 1882. Wagner finit par mourir d’une dernière crise cardiaque à Venise le 13 février 1883.
« Immense vanité, incommensurable orgueil, absence absolue de sens moral, mépris complet du public, dédain superbe pour tout ce qui n’est pas lui, haine de tous les grands artistes qui l’ont précédé » (FJ Fétis Biographie universelle des musiciens 1860).
Ses contemporains n’ont clairement pas tous été fascinés par un compositeur qui incarne parfaitement l’artiste et le créateur romantique hanté par sa mission : dynamiter l’opéra de son temps, inventer le drame lyrique et l’œuvre d’art de l’avenir. Wagner n’est pas qu’un musicien : jamais depuis la Renaissance florentine un compositeur n’aura autant réfléchi sur son art.
Grand lecteur, curieux de théâtre grec, de poésie médiévale aussi bien que de philosophie ou de théâtre anglais, « né pour le dilettantisme » (Nietzsche), il mûrit, d’ouvrage en ouvrage, et se renouvelle sans cesse. Il finira par se recentrer sur l’Allemagne et le génie germanique approfondissant ainsi l’aventure musicale qui aboutira à l’élaboration et à la théorisation du drame lyrique.
Contrairement aux usages de l’opéra, Wagner fut son propre librettiste, la première des révolutions qu’il apporte au genre. S’il découvre les légendes allemandes à Paris, c’est quelques années plus tard qu’en cure à Marienbad en 1845, où il est parti pour soigner dépression et stress, il approfondit ses lectures: Parzifal du Minnesänger (trouvère) allemand du XII-XIIIè siècle Wolfram von Eschenbach, un des plus grands poètes épiques de son temps, le Chevalier au cygne (Schwanritter) de Konrad von Würtzburg, Meistersinger du XIIIè siècle, Dits des Pays-Bas (Niederländische Sagen) de Johann Wilhelm Wolf (1843), Légendes allemandes des frères Grimm notamment. Tous ces livres sont représentatifs d’une époque romantique qui aimait mêler légendes médiévales et mystères (Victor Hugo Hernani ou les Burgraves…).
Il dévore ces livres et, au comble de l’excitation, écrit en quinze jours la version en prose de ce qui deviendra le livret, en vers « médiévalisants », de Lohengrin. Wagner dira lui-même (Une communication à ses amis) qu’il recherchait une femme qui croie en lui, l’amour, l’amour partagé,
« être compris grâce à l’amour ! » Exaltation de l’amour et du Moi, traits par excellence du Romantisme. Pour le psychanalyste Otto Rank, il ne faisait que fuir une vie conjugale insatisfaisante et retrouver ses rêveries d’adolescent… Wagner dresse aussi un parallèle avec l’antique légende de Zeus et de Sémélé et l’impossibilité d’un lien durable entre une apparition transcendante et une nature humaine… L’Euryanthe de Weber et le Macbeth de Verdi enfin ne sont pas très loin dans la caractérisation des couples malfaisants…
La partition de ce quatrième, et dernier, opéra romantique, son sous-titre, s’inscrit elle aussi dans le continuum esthétique du siècle. Œuvre charnière, elle comporte encore des caractéristiques du Grand Opéra à la française (fanfares et scènes chorales), les traces d’une structure à numéros, des réminiscences du bel canto de Bellini qu’affectionnait Wagner (duo d’Elsa et d’Ortrud, mélodie longue), mais y ajoute des innovations qui amorce la fondation du drame musical : duos en deux temps du 2ème acte, prélude atmosphérique et poétique plutôt qu’ouverture – résumé de l’opéra, chœurs dissonants, tonalité et couleur particulière pour les personnages, début d’utilisation de leitmotive (Graal, question interdite,…), volonté d’une musique continue (durchkomponiert) grâce à la mélodie infinie et au fondu- enchaîné…
Lohengrin est créé le 28 août 1850 au Hoftheater grand-ducal de Weimar sous la direction de son ami Frantz Liszt, lui-même un rebelle et un créateur, et convaincu du génie du compositeur, Wagner étant exilé à Zurich. Après une réception hésitante, l’œuvre suscite un enthousiasme délirant qui deviendra une déferlante dès 1853 ! La France sera un des derniers pays atteint (1881), dix ans après New York et l’Italie ! Il est vrai que la guerre de 1870 est passée par là et l’opposition franco-allemande se retrouvera dans la musique. Il demeure de nos jours le plus populaire et le plus représenté des opéras du plus grand compositeur lyrique allemand.
Argument
L’action se situe, dans la version originale, à Anvers au Xè siècle.
Le roi germanique, Henri l’Oiseleur, protecteur du Brabant, y arrive pour enrôler les nobles flamands contre les Hongrois et s’inquiète dès lors de la situation d’un duché qui n’a plus de chef. Accusée par le comte Telramund d’avoir tué son frère Gottfried pour prendre la tête du duché avec son amant secret, Elsa confie sa défense au mystérieux chevalier qu’elle a vu en rêve et dont elle prie la venue. Sa nacelle tirée par un cygne, il arrive alors et accepte de la défendre et de l’épouser à une condition : qu’Elsa ne lui demande jamais ni son nom ni d’où il vient.
Perturbant ses plans de prise de pouvoir et de restauration des dieux païens, la femme de Telramund, Ortrud, n’aura de cesse d’instiller le doute dans l’esprit d’Elsa pour qu’elle pose la question interdite, ce qu’elle finit par faire. Après avoir tué Telramund, Lohengrin dévoile son nom et son origine puis repart au pays du Graal, non sans avoir libéré Gottfried qu’Ortrud avait transformé en cygne.
La description suivante est du dramaturge Daniil Orlov et présente la vision qu’il partage avec Kirill Serebrennikov. Cette version étant assez éloignée de la version originale, il vaut mieux, pour ne pas créer de la confusion, la considérer en tant que telle sans mettre en regard le détail de l’argument originel repris ci-dessus dans ses grandes lignes. Ont été ajoutés, au moment qui a paru le plus opportun à défaut d’avoir déjà vu la mise en scène, les plus grands airs de l’opéra. En gras les airs les plus connus.
Prélude Les mémoires d’Elsa
Acte 1. Le Délire
Le plateau figure le monde intérieur et imaginaire d’Elsa, une jeune femme qui a perdu son frère à la guerre, et dont l’esprit est depuis troublé. Ce monde est rempli de démons, de chimères et autres visions infernales qui la tourmentent et l’effraient (Einsam in trüben Tagen). Elsa entend inlassablement ces démons l’accuser de la mort de son frère. Elle n’aspire qu’au salut et à être délivrée de ses cauchemars. À la suite de frénétiques prières (Du trugest zu ihm), un chevalier angélique (Nun sei bedankt, mein lieber Schwann) et ses compagnons lui apparaissent. Ils lui promettent la paix et l’amour, à condition qu’elle ne demande jamais au chevalier son nom et son origine. Les démons sont vaincus. Elsa plonge dans un bonheur extatique.
Acte 2. La Réalité
PARTIE 1. La clinique psychiatrique
En réalité, Elsa est détenue dans un service séparé de la clinique psychiatrique d’Ortrud et Telramund. Ce dernier a survécu à un violent choc d’obus survenu au combat il y a longtemps. Aujourd’hui, lui et sa femme travaillent avec des personnes physiquement et mentalement victimes de la guerre. Telramund est tourmenté, à la fois par l’état d’Elsa, ses propres maux et ses désaccords avec son épouse (Erhebe dich, Genossin meiner Schmach). Alors qu’il éprouve une étrange sympathie pour Elsa, Ortrud, elle, est surtout soucieuse que l’état de la jeune femme s’aggrave à cause de cette guerre qui dure depuis des années (Euch Lüften). Elle tente d’hypnotiser Elsa (Elsa !) afin de la ramener à la réalité, en vain. C’est au contraire son propre état mental qui se trouve perturbé (Entweihte Götter).
PARTIE 2. L’hôpital
L’action se déroule dans un hôpital sur la ligne de front, où se trouvent de nombreux soldats. Ceux qui ont guéri se préparent à être renvoyés au combat, et louent le roi Henri et le Protecteur sans nom. De nombreux blessés alités sont également présents. Tous ne survivent pas à leurs lésions ; les morts sont emmenés à la morgue. Les femmes soignent et pleurent les hommes. Ortrud guide Elsa autour de l’hôpital. En voyant les soldats, cette dernière se souvient de ses adieux à son frère. Il lui semble que ces hommes la remercient et la glorifient, elle et son Protecteur. Face à l’attitude véhémente des soldats, Elsa espère que la mort de son frère n’a pas été vaine. Telramund, quant à lui, tente de dissuader plusieurs généraux de partir pour une nouvelle guerre, mais personne ne l’écoute. Les hallucinations d’Elsa s’intensifient. Elle voit que son Protecteur la garde et chasse ceux qui tentent de la toucher. En même temps, elle essaie de comprendre qui il est exactement. Elle sombre dans le sommeil.
Acte 3. La Guerre
Prélude Appel à la guerre
La guerre bat son plein. Personne ne se souvient quand elle a commencé ni ne sait combien de temps elle peut encore durer. À la lisière du front, les femmes épousent leurs fiancés tant qu’ils sont encore en vie (Treulich geführt).
La clinique est détruite, et Elsa n’a nulle part où aller. Elle reste dans le seul service encore debout. Sa maladie mentale progresse, mais elle semble être heureuse avec son Sauveur (Das süsse Lied verhallt). Il a promis de mener le peuple de Brabant à la guerre et à la victoire. Il vengera la mort de son frère ! Elsa lutte pour découvrir son nom... Une explosion survient. L’obsession disparaît.
Le champ de bataille se transforme en fosse commune. Alors que le peuple pensait que Lohengrin – c’est le nom du sauveur d’Elsa – les mènerait à la victoire, il n’y a plus de défenseur, plus d’espoir, et Lohengrin les quitte (In fernem Land puisMein lieber Schwann). Ortrud découvre son mari Telramund parmi les morts ; elle le pleure et maudit tout le monde. Elsa se meurt.
Les principaux personnages et leurs voix
- Lohengrin : chevalier du Graal, fils de Parsifal, époux d’Elsa de Brabant ; personnage surnaturel, être rayonnant, voix lumineuse, le plus « latin » des ténors wagnériens (ténor lyrique)
- Elsa von Brabant : fille du duc de Brabant, sœur de Gottfried, pupille de Telramund et femme de Lohengrin ; l’incarnation des « Wagner blonds » (soprano)
- Ortrud : fille du prince de Frise, épouse du comte Friedrich von Telramund ; « la femme qui ne connaît pas l’amour … Son être espolitique » (Wagner) un des grands personnages wagnériens, et un des grands « vilains » du répertoire ; sorcière malfaisante en apparence, mais défendant une cause qu’elle estime juste l’ancienne foi païenne ; vocalement le rôle est également ambigu entre soprano et mezzo (mezzo)
- Friedrich von Telramund : tuteur d’Elsa, mari d’Ortrud ; noble et orgueilleux mais faible, soumis à l’ambition de sa femme et manipulé comme Macbeth (baryton)
- Le roi Heinrich der Vogler (Henri l’Oiseleur): roi de Germanie, personnage historique qui a essayé de faire une unification partielle de l’Allemagne et a vaincu les Hongrois à Riade en 933 (basse noble et chantante).
- Le Héraut d’armes du roi : celui qui scande la pièce ; rôle sans réelle dramaturgie (baryton)
Discographie
Une très riche discographie avec une quantité d’excellents enregistrements dont, parmi les grands classiques :
- Rudolf Kempe (dir) : Jess Thomas (Lohengrin), Elisabeth Grümmer (Elsa von Brabant), Gottlob Frick (Henri l’Oiseleur), Dietrich Fischer-Dieskau (Friedrich von Telramund), Christa Ludwig (Ortrud)– Orchestre Philharmonique de Vienne- studio- 1964- EMI : considéré par beaucoup comme LA version de référence pour son intensité visionnaire, son sens du théâtre, son extraordinaire distribution et un orchestre splendide magistralement mené
- Joseph Keilberth (dir) : Wolfgang Windgassen (Lohengrin), Eleanor Steber (Elsa von Brabant), Josef Greindl (Henri l’Oiseleur), Hermann Uhde (Friedrich von Telramund), Astrid Varnay (Ortrud)– Bayreuth Festspielorchester-1953- Teldec-Extraordinaires Varnay et Steber
- André Cluytens (dir) : Sandor Konya (Lohengrin), Leonie Rysanek (Elsa von Brabant), Kieth Engen (Henri l’Oiseleur), Ernest Blanc (Friedrich von Telramund), Astrid Varnay (Ortrud)– Bayreuth Festspielorchester-1958-Walhall Lohengrin idéal, le reste de la distribution également au sommet
Vidéographie
Une sélection pour comparer différentes mises en scène et les meilleurs chanteurs « contemporains » (à mettre en regard des classiques de la discographie) :
- Christian Thielemann (dir), Christine Mielitz (mes) : Piotr Beczala (Lohengrin), Anna Netrebko (Elsa von Brabant), Georg Zeppenfeld (Henri l’Oiseleur), Tomasz Konieczny (Friedrich von Telramund), Evelyn Herlitzius (Ortrud)– Staatskapelle Dresde-Semperoper Dresde- 2016- DG : les superbes débuts de Beczala et Netrebko, habitués de l’opéra italien, dans ces rôles
- Christian Thielemann (dir), Yuval Sharon (mes) : Piotr Beczala (Lohengrin), Anja Harteros (Elsa von Brabant), Georg Zeppenfeld (Henri l’Oiseleur), Tomasz Konieczny (Friedrich von Telramund), Waltraud Meier (Ortrud)– Bayreuther Festspiele- 2018- DG : pour Beczala et Meier et la direction d’orchestre, la dramaturgie étant quasi-absente de cette version bleue …
- Daniel Barenboim (dir), Claus Guth (mes) : Jonas Kaufmann (Lohengrin), Anja Harteros (Elsa von Brabant), René Pape (Henri l’Oiseleur), Tomas Tomasson (Friedrich von Telramund), Evelyn Herlitzius (Ortrud)– Teatro alla Scala- 2012- DG : une distribution au sommet, une belle réussite
- Kent Nagano (dir), Nikolaus Lehnhoff (mes) : Klaus Florian Vogt (Lohengrin), Solveig Kringelborn (Elsa von Brabant), Hans-Peter König (Henri l’Oiseleur), Tom Fox (Friedrich von Telramund), Waltraud Meier (Ortrud)– Deutsches Symphonie Orchester Berlin-Festspielhaus Baden Baden-2006- Opus Arte- pour Vogt et Meier
- Claudio Abbado (dir), Wolfgang Weber (mes) : Placido Domingo (Lohengrin), Cheryl Studer (Elsa von Brabant), Robert Lloyd (Henri l’Oiseleur), Hartmut Welker (Friedrich von Telramund), Dunja Vejzovic (Ortrud)– Orchestre Opéra de Vienne-1990-Arthaus : pour Abbado et Domingo
Bibliographie
Avec Mozart, Wagner est le compositeur qui a suscité de très loin le plus d’écrits, une sélection …
- Lohengrin Avant-scène Opéra n° 272 / Premières loges 2013 livret, guide d’écoute de Jean- François Boukobza et articles permettant d’éclairer l’œuvre dans son contexte.
- Martin Gregor-Dellin : Richard Wagner (Fayard 1981) le livre, traduit en français, qui fait autorité
- Dictionnaire encyclopédique Wagner (Actes Sud 2010) : une somme par une trentaine de spécialistes : l’homme, l’œuvre, la postérité…
- Richard Wagner : Ma vie (Folio 2013)
- Thomas Mann : Wagner et notre temps (Pluriel 1978) Wagner en phénomène de civilisation, les passionnantes réflexions du plus grand écrivain allemand du XXè siècle
- Friedrich Nietzsche : le Cas Wagner et Nietzsche contre Wagner (Folio 1991) le « drogué » de Wagner qui le brûle après l’avoir adoré
Jean-François Bourdeaux
Club Opéra
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