« Le Groupe des Sciences Po 80 parcours depuis le début des années 2000 »
Au début des années 2000, un petit groupe d’ami(e)s issu(e)s de la promotion Sciences Po 80 Paris, de diverses sections, ont pris l’habitude et le goût de se réunir.
Puis l’idée leur est venue d’élargir et de systématiser ce type de rencontres à l’échelle de l’ensemble de leur promotion Sciences Po 80, en vue d’en retirer d’éventuelles retombées utiles aux uns et aux autres pour l’avenir en termes relationnels, sur un plan personnel et professionnel.
La proximité de l’année 2005, qui marquait le « quart de siècle anniversaire » de leur diplôme de Sciences Po, a servi d’accélérateur pour passer de l’idée au projet puis à l’action, et renouer puis instituer des liens avec leurs camarades de toute la promotion Sciences Po 80.
Le feu vert a été obtenu, au niveau de la direction de l’Ecole, assurée à l’époque par Richard Descoings – lui-même issu de cette même promotion 1980 – et également de la direction de l’Association des Sciences Po, assurée à l’époque par Jean-Emmanuel Combes, alors Associé du Cabinet PwC. Il s’est avéré que cette démarche, à savoir « l’institutionnalisation » d’un nouveau groupe, le groupe des Sciences Po 80, bien distinct des groupes professionnels et thématiques déjà existants et actifs au sein de l’Association était une première du genre, et comme telle jugée bienvenue par les instances concernées, car complémentaire et non pas concurrente des autres groupes déjà bien établis.
La première manifestation fut la célébration de notre 25è anniversaire de promotion, sous l’intitulé « Du Temps retrouvé aux temps à venir… », dans les grands Salons Pourpre et Napoléon du Sénat au Palais du Luxembourg, avec près de 200 personnes réunies, autour de plusieurs invités d’honneur, parmi lesquels certains de nos anciens professeurs, appelés à faire un discours de circonstance, dont en particulier le (regretté) Doyen René Rémond, alors Président de la Fondation Nationale des Sciences Politiques (F.N.S.P.) – « notre père à tous en sciences po », comme disait Richard Descoings – Robert Lion, Inspecteur Général des Finances, ancien Directeur de Cabinet du Premier Ministre et ex-Directeur Général de la Caisse des Dépôts, Jean-Louis Gergorin, alors membre du Comité Exécutif d’EADS/AIRBUS, Jean-Yves Durance, alors membre du Comité Exécutif du Crédit Lyonnais, ainsi que Michel Taly, Administrateur Civil au Ministère de l’Economie et des Finances, ancien Directeur du Service de la Législation Fiscale, et alors Directeur Fiscal du Crédit Lyonnais, Jean-Claude Casanova, Professeur des universités, et futur successeur de René Rémond à la Direction de la F.N.S.P., l’écrivain et chroniqueur Alain-Gérard Slama, ou encore Jean-Pierre Soisson, homme politique, ancien Ministre, ex-Président des Républicains Indépendants, le parti de l’ancien Président de la République Valéry Giscard d’Estaing, et Albert Merlin, dirigeant d’entreprise, ces deux derniers invités d’honneur représentant la promotion SciencesPo-1955, aux côtés de trois jeunes diplômés de la promotion 2005, Matthieu Rosy, ex-Président du BDE, Pierre Pigeon et (?) dans un esprit intergénérationnel.
Il est à noter que deux autres invités de marque appelés à prendre la parole mais ne pouvant être physiquement présents, Christian de Boissieu, alors Président du Conseil d’Analyse Economique auprès du Premier Ministre, et (le regretté) Richard Descoings, alors Directeur de Sciences Po, ont tenu à s’associer à l’événement par des messages vidéo pré-enregistrés.
Parmi les diplômé(e)s de la promotion 1980 présent(e)s à cet événement, il faut signaler, parmi bien d’autres, quelques figures connues comme Annick Cojean, grand reporter au journal Le Monde et future Présidente du Prix Albert Londres, Pierre Bédier et Hervé Gaymard, anciens Ministres, David Villeneuve, (ex ?) Directeur de la Banque de financement et d’investissement du Groupe Crédit Agricole-Indosuez, etc. Un autre diplômé connu, Jean-François Cirelli, alors Président de Gaz de France, et ex-Directeur Adjoint du Cabinet du Premier Ministre, a tenu, ne pouvant se joindre à nous en raison d’un voyage à l’étranger, à nous adresser un message de souvenir et d’amitié, qui fut lu au micro par le Vice-Président du Bureau.
Tous les orateurs, incluant aussi Jean-Emmanuel Combes, Président de l’Association des Sciences Po, appelés chacun au micro successivement, accueillis et brièvement présentés par le Vice-Président du Bureau de la promotion SciencesPo-80, en commençant par René Rémond, eurent des paroles bienvenues, bienveillantes et souvent fortes, soulignant notamment l’importance pérenne des acquis de la formation reçue rue Saint-Guillaume, « des armes pour la vie » dit l’un d’eux, incitant à poursuivre et intensifier le soutien matériel et relationnel à notre Ecole pour assurer son avenir et son rayonnement, en « retour » de tout ce qu’elle nous a apporté, « comme le font systématiquement les Alumni américains envers leurs universités », a ajouté un autre orateur, nous suggérant aussi, selon un autre, de « systématiser la solidarité de réseau avec les jeunes générations dans un contexte moins simple et plus incertain que celui des années-80 », paroles aussi non-dénuées d’humour, avec, par exemple, Jean-Pierre Soisson nous suggérant de « ne pas attendre 25 ans de plus pour nous réunir à nouveau…».
Ayant gardé cette injonction à l’esprit, et forts du beau succès de cette première manifestation événementielle, dans une ambiance particulièrement conviviale, amicale et détendue, les membres du Bureau de la promotion Sciences Po 80 ont alors décidé de renouveler l’expérience trois ans après, sans autre anniversaire spécifique à célébrer mais afin d’entretenir les relations retrouvées et l’effet de réseau rétabli à l’occasion de ces belles retrouvailles de la rentrée 2005. Un nouvel événementiel du même type fut donc organisé à l’automne 2008, avec une bonne centaine de participants réunis, toujours en fin de journée, toujours au Palais du Luxembourg, et cette fois-ci dans les prestigieux Salons Boffrand de la Présidence du Sénat, avec comme principal invité d’honneur et orateur Michel Pébereau, Président du groupe BNP-Paribas, et longtemps Professeur de politique économique rue Saint-Guillaume et Président du Conseil d’Administration de Sciences Po, aux côtés de Nadia Marik, Directrice Adjointe de l’Ecole – et épouse de Richard Descoings – et, par message interposé, aux côtés d’Éric Woerth, alors Ministre du Budget et des Comptes Publics.
L’utilité pour Sciences Po de ce type de manifestation a de nouveau été soulignée par Nadia Marik qui, dans son intervention, a largement évoqué l’appel à la générosité des Alumni sur laquelle l’Ecole compte beaucoup, a-t-elle insisté, pour financer ses besoins actuels et surtout ses projets futurs pour le développement et le rayonnement continus de l’institution, à l’échelle non seulement française mais également internationale, dans un environnement de plus en plus exigeant et de plus en plus concurrentiel touchant tous les grands établissements d’enseignement supérieur à travers le monde…
Deux ans plus tard, l’année 2010 fut l’occasion pour notre Bureau de prolonger et renouveler encore ce type de manifestation, pour célébrer cette fois-ci « le trentenaire » de notre promotion Sciences Po 80, par une nouvelle grande réunion événementielle organisée cette année-là, avec une centaine (?) de participants, toujours en fin de journée et à l’automne, mais au Cercle Interarmées place Saint-Augustin, Paris 8è, et non plus au Sénat cette fois, avec comme invité d’honneur le grand historien Alfred Grosser, ancien Professeur de Relations internationales à Sciences Po, et une fois encore l’importance de ce type de manifestation a pu être soulignée par les représentants de la « maison » Sciences Po, Richard Descoings, Directeur de l’Ecole, et Pierre Meynard, nouveau Président de l’Association des Alumni, tous deux présents en personne à cette occasion, dans leurs interventions respectives.
Parallèlement, conscient que des manifestations d’une telle ampleur, dont la préparation, l’organisation et aussi le coût sont forcément assez lourds – coût majoritairement couvert à chaque fois par une contribution individuelle demandée à chaque participant, de l’ordre de 50 Euros (?) par personne, et minoritairement par les contributions de quelques entreprises sponsors sollicitées en ce sens, en échange de leur mise en visibilité lors de l’événement à l’intention d’une « cible » commerciale constituée, par nature, essentiellement de cadres supérieurs et autres « CSP+ » – de telles manifestations ne pourraient donc être multipliées ni accélérées dans le temps, le Bureau de la promotion des Sciences Po 80 a pris une autre initiative pour permettre à la fois une plus grande fréquence et une plus grande intimité des réunions de promotion, mais en effectif nettement plus restreint, sous forme de dîners-débats organisés au moins une à deux fois par an dans un restaurant parisien central, le plus souvent « Chez Françoise », très fréquenté par le personnel politique français, en plein 7è arrondissement, Esplanade des Invalides – pas très loin de la rue Saint-Guillaume… – dans son fameux « Salon des Premiers Ministres », pour une trentaine de couverts au maximum, autour d’un et d’un seul invité d’honneur, appelé à partager ce dîner puis à prendre la parole pour faire un assez bref discours puis répondre aux questions des convives, sur une thématique nationale ou internationale d’actualité politique, sociale, économique et/ou financière, éventuellement en lien avec la publication récente d’un livre par l’orateur, avec en ce cas une séance de dédicaces personnalisées : ainsi le premier invité fut Richard Descoings, aux côtés de son épouse Nadia Marik, à propos de la parution de son livre sur Sciences Po, « de la Courneuve à Shanghai via la rue Saint-Guillaume », puis Hervé Gaymard, relatant son expérience de trois ans comme Ministre de l’Agriculture et les nombreuses réunions et négociations européennes et mondiales auxquelles il a été associé à ce titre, et évoquant au passage son ouvrage « Le nouvel usage du monde » revisitant l’œuvre du célèbre écrivain-voyageur Nicolas Bouvier, puis Patrick Werner, Président de la Banque Postale, exposant l’apparition et le développement de ce nouvel acteur sur un marché dominé par les grandes banques françaises classiques…
Ainsi le Bureau de la promotion Sciences Po 80, sans exclure d’autres nouvelles initiatives à l’avenir, a alors pu considérer avoir atteint un certain « rythme de croisière » pour poursuivre et pérenniser sous des formats divers, larges ou restreints, très visibles ou plus confidentiels, les relations retrouvées et l’effet de réseau institué entre toutes et tous les diplômé(e)s de cette promotion. »
Marc Bradford Vice-Président de l’entité Promotion 1980
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