Nous nous retrouvons vendredi 24 janvier 2025 à l’opéra Bastille à 19h30 pour écouter, et voir, une des œuvres les plus singulières et poétiques du répertoire, opéra de la nature et de la nostalgie, chef d’œuvre tardif d’un des géants de l’opéra au XXè siècle, Leoš Janáček (1854-1928), « l’un des grands chefs-d’œuvre de l’opéra, une œuvre d’un génie exceptionnel » (Comte Harewood in Tout l’opéra ou « le Kobbé »).
Le compositeur
Né le 3 juillet 1854 à Hukvaldy, un village dans les contreforts des montagnes moraves (actuelle Tchéquie), Leoš Janáček est le 7ème des 9 enfants vivants d’une famille de kantor (instituteur-professeur de musique). Envoyé par son père au monastère des Augustins de Brno pour y rejoindre le chœur, il est poussé par son chef, compositeur morave de renom. Son éducation musicale se poursuivra à l’école d’orgue de Prague puis aux conservatoires de Leipzig et de Vienne avant qu’il ne suive les traces de ses père et grand-père en étudiant à l’école normale de Brno. Il y enseignera lui-même jusqu’à sa retraite anticipée à 50 ans. C’est comme directeur de l’école d’orgue de Brno, qu’il a fondée, et par la direction de plusieurs chœurs et la création et la rédaction en chef d’un journal musical, et par ses critiques que son influence sur la vie artistique de la ville se fait sentir.
Invité en 1888 par un de ses collègues à l’aider à collecter des chants populaires moraves, Janáček s’investit complètement dans cette musique, y trouve des rythmes et des mélodies nouvelles, multiplie ouvrages théoriques, œuvres et pièces chorales pour la populariser et y puise la thématique de ses deux premiers essais opératiques. Il s’intéresse aussi passionnément à la notation des sons de la vie quotidienne et des ambiances sonores l’amenant à penser en termes de paysages sonores, ce que ses opéras refléteront bien.
A quarante ans, il commence la très longue (1894-1908) composition de son premier grand chef d’œuvre lyrique (Jenufa), suivi par deux autres opéras sans retentissements. Rompant une longue période de rejet, grâce à la pression de ses amis, Jenufa est finalement acceptée en 1916 à l’opéra de Prague et y connaît un grand succès puis une carrière internationale. La veine créatrice de l’auteur s’en trouve libérée d’autant qu’il trouve dans son ultime passion, Kamila Stösslova, rencontrée en juillet 1917, une muse et une source de jouvence. L’indépendance, enfin, de la Tchécoslovaquie, confortera ce grand patriote dans ses convictions et dans la poursuite du combat de sa vie pour la valorisation de la culture tchèque et particulièrement morave.
Les dix dernières années de sa vie seront dès lors une période d’une fécondité torrentielle : quatre chefs
d’œuvre dans différents genres opératiques (Katia Kabanova, La petite renarde rusée, L’affaire Makropoulos et De la Maison des morts), tous créés à Brno, et quantité d’œuvres, de tous types, appelées à la célébrité : cycle vocal Le Carnet d’un disparu, deux Quatuors à cordes, Sinfonietta, la Messe glagolitique, …
Il meurt, « en pleine jeunesse » et bouillonnant de projets, d’une pneumonie le 12 août 1928 à l’hôpital d’Ostrava venant juste d’achever son dernier opéra. Comme il l’avait demandé, le final de la Petite Renarde rusée est joué à son enterrement.
Génie solitaire, ennemi des modes, peu adepte du compromis et presque misanthrope, il n'écouta toujours que sa propre voix. Il appliquera personnellement toute sa vie le conseil qu’il donnait à ses élèves : "Cherchez en vous et soyez vrais." Reconnu dans son pays, ce n’est qu’à partir des années 1950 qu’il acquiert la renommée internationale qui en fait, avec Debussy, Stravinsky ou Richard Strauss, l'un des créateurs majeurs du XXe siècle.
La genèse de l’œuvre
193 dessins à la plume de Stanislav Lolek oubliés dans un tiroir, un directeur de journal qui veut les publier en feuilleton, un chroniqueur judiciaire (Rudolf Tésnohlídek) qui s’y attelle en 1920 et innove en introduisant le dialecte dans les dialogues, un livre qui en reprend les épisodes dont le succès se poursuit de nos jours, un compositeur qui s’enthousiasme et propose à l’auteur ébahi d’en tirer un opéra …
Telle est la genèse atypique de cette œuvre atypique. Les deux auteurs, amoureux de la nature, refusent de se servir des animaux à des fins satiriques, rejettent la tradition des animaux qui « philosophent », comme dans le Chantecler de Rostand, et les mettent en scène avec pour seule ambition qu’ils vivent, dans la quotidienneté d’une nature par instants cruelle, sauvage ou amorale. Tésnohlídek, néanmoins, pour amuser ses lecteurs, ajoute régulièrement des allusions à l’actualité, faits divers ou politique.
Janáček ne partage pas toutes les intentions et approches du journaliste-écrivain et, sans adapter l’œuvre, propose sa propre vision du monde dans un livret en prose, un des premiers qui ne soit pas en vers, et dont il est vraiment l’auteur. Il sélectionne des épisodes et des passages du livre, les assemble dans des tableaux librement enchaînés, les comprime souvent et, surtout, il réorganise la chronologie du récit original, lui donne une tout autre signification, alterne scènes de la nature et scénettes humaines, créant ainsi un parallèle entre ces deux univers à la temporalité et à la tonalité différentes.
Son plan est très simple : l’œuvre raconte la vie extraordinaire d’une renarde capturée dans son enfance par un forestier, jusqu’à sa mort et à la découverte d’une petite renarde toute ressemblante à sa maman.
Volonté de simplification ou impératif dramaturgique, il fait de nombreux raccourcis, réduit la veine comique du livre, la transformant en un hymne à la nature, personnage à part entière (la voix de la forêt) et en une méditation profonde sur le cycle de la vie et de la mort. Ses personnages sont typés, enracinés dans le concret et dotés ainsi de la langue qui correspond à leur condition : parler dialectal marqué pour le braconnier, langue soutenue mêlée de citations grecques ou latines pour le curé, tchèque hypercorrect pour le maître d’école, …
Contrairement à une tradition opératique qu’il dédaigne, la mort de l’héroïne se trouve non à la fin de l’opéra mais au milieu du troisième acte, autorisant un aller-retour dans le monde devenu plein de mélancholie d’hommes qui ont perdu amis et illusions, avant de finir dans une explosion de joie et d’humour qui marque la réconciliation de l’homme avec le temps et la mort. Est-ce une surprise que Janáček ait demandé que le final de cette « histoire joyeuse à la fin triste » (lettre à Kamila du 10 février 1922) dans laquelle il voit sa place (« j’ai attrapé Finoreille en raison de la forêt et de la tristesse des dernières années ») soit joué à son enterrement ?
La musique
C’est la musique qui est au centre de l’œuvre, le livret étant lui-même assez pauvre, enraciné dans la quotidienneté d’une vie sans relief qui s’écoule sans intrigue. C’est donc à elle qu’échoit le premier rôle : elle existe par elle-même et non comme illustration. Elle est un personnage, raconte, a des émotions, structure le tout. « Janáček a réussi à dire ce que seul un opéra peut dire : l’insoutenable nostalgie d’un insignifiant bavardage dans une auberge ne peut être exprimée que dans un opéra, la musique devient la quatrième dimension d’une situation qui, sans elle, resterait anodine, inaperçue, muette » (Milan Kundera. Une rencontre).
« Pour Janacek, seule la note qui est expression, qui est émotion, a le droit d’exister ; scrutant le rapport entre une intonation et une émotion, Janáček a acquis en tant que musicien une lucidité psychologique tout à faitunique ; sa véritable « fureur psychologique » (…) a marqué toute son œuvre ; c’est à cause d’elle qu’il s’est tourné spécialement vers l’opéra, car là la capacité de « définir musicalement des émotions » a pu se réaliser et se vérifier mieux qu’ailleurs » (Milan Kundera Testaments trahis).
Montrant la vérité psychologique derrière les mots, la musique peut ainsi contredire le chant, comme l’illustre la nostalgie élégiaque du dernier acte en contrepoint du bavardage insipide à l’auberge.
La musique instrumentale joue ainsi dans cet opéra un rôle important et prend une grande place, le style vocal restant lui au plus proche du parler. Janáček réduit à l’essentiel, individualise souvent les instruments et adopte une orchestration chambriste où le silence joue un rôle important. Il construit sa musique comme une marqueterie, posant et alternant des éléments motiviques, qui reviennent en ostinato et en variations dans une sorte de rondo, cycliques comme les saisons. Utilisant un langage tonal post-romantique, il l’assortit d’effets timbriques, jeux avec sourdine par exemple, pour produire les couleurs et luminosité de la nature…
Création et devenir
Créée le 6 novembre 1924, soit peu après son 70 ème anniversaire, au Théâtre national de Brno, la Petite Renarde rusée connut un grand succès, qui se reproduit à Prague en 1925 et y bénéficie d’une radiodiffusion. Son ami Max Brod, l’exécuteur testamentaire de Franz Kafka, la traduit en allemand, la complète et en assure la diffusion. C’est cependant avec la version scénique de 1956 de la Komische Oper, présentée l’année suivante au Palais Garnier que l’œuvre acquiert une reconnaissance internationale. L’opéra Bastille nous propose l’œuvre dans la version d’André Engel donnée pour la première fois en 2008.
Argument
Acte I
Un soleil d’après-midi estival baigne la forêt, où évoluent insectes et animaux. Fourbu comme au matin de sa nuit de noces, le Garde-Chasse s’arrête pour faire un somme (Dostaneme borku – Nous allons avoir de l’orage). Il est réveillé par une Grenouille qui lui a sauté sur le nez, effarée qu’elle était par Finoreille, la petite renarde. Apercevant celle-ci, il la capture. La Libellule bleue cherche son amie disparue.
Finoreille se lamente dans la cour de la maison forestière. Le chien Trappeur n’en souffre pas moins : il s’est voué à l’art par douleur de ne pouvoir aimer. Finoreille n’a pas sitôt fini de babiller sur son inexpérience amoureuse (Moi non plus, je n’ai pas d’expérience de la chose) et sur les mœurs dissolues de ses anciens voisins étourneaux et d’autres oiseaux que Trappeur a déjà saisi le bout de sa queue. Elle le repousse. Le petit-fils du Garde-Chasse vient montrer la Renarde à son ami et l’agace avec des bâtons. Le petit en prend pour son mollet et reçoit une taloche de son grand-père qui attache l’animal à la niche du chien. La nuit est tombée. Pendant son sommeil, Finoreille prend la forme d’une jeune fille. A l’aube, ayant repris sa forme animale, elle est raillée par le Coq qui harangue les poules pour qu’elles travaillent (Nous besognons, nous pondons). Finoreille, dans un discours révolutionnaire, invite les poules à la rébellion contre un chef corrompu par les humains (Voyez un peu mes sœurs). Ayant échoué à les convaincre, elle s’enfouit dans le trou qu’elle a creusé. Elle profite de leur curiosité pour croquer Coq et poules. Déjà peu heureuse que son mari ait rapporté cet animal, La femme du garde est maintenant furieuse et demande à son mari de lui défoncer le crâne. Finoreille, tranchant la corde d’un coup de dents, s’échappe et s’enfuit dans la forêt.
Acte II
Dans la forêt, Finoreille, à la recherche d’un toit, passe sa tête dans le terrier du Blaireau, l’invective (Vieux chnoque) avec les bêtes de la forêt le traitant d’aristo et de profiteur et, levant finalement la queue, le force à partir, sa pipe sous le bras, laissant le terrier à la petite renarde.
A l’auberge du village, dans un joyeux vacarme, le Curé entre fumant sa pipe. Il rejoint le Garde et le Maître d’école qui tapent le carton en se titillant sur leur amoureuse ou la renarde (Autrefois, autrefois). Au chant du coq, les deux lettrés partent laissant le Garde bien éméché (Rentrer chez toi ?).
Marchant sur un sentier dans la forêt sous la lune, le Maître d’école un peu gris peste contre lui-même puis finit par s’étaler (Ou bien j’ai un centre de gravité mobile) devant un grand tournesol derrière lequel Finoreille s’est faufilée. Emerveillé, il déclare son amour au tournesol qu’il prend pour Terynka, la femme qu’il aime, et qui secoue la tête… Se précipitant alors, il tombe une seconde fois, allongé et caché lorsque le Curé arrive. Enivré lui aussi, il se remémore son amour de jeunesse et, depuis lors, son « dégoût » des femmes. Des cris, un coup de feu, les lettrés s’égaillent (Souviens-toi d’être un homme de bien) tandis que le Garde poursuit la renarde qui a détalé.
Par une nuit de pleine lune, la forêt chante. Finoreille dévore du regard un Renard. Celui-ci l’aborde galamment. Elle lui raconte son indépendance immobilière et ses aventures victorieuses face au Garde (C’est là que j’ai grandi) suscitant une admiration croissante. Echine-d’Or se présente alors, lui baise la main et s’enquiert de ses goûts avant de prendre congé. Finoreille se découvre amoureuse (Suis-je donc si jolie ?). Tôt revenu avec un lapereau qu’il dépose aux pieds de sa belle, la conversation se transforme rapidement en déclaration passionnée (M’aimes-tu ?). Le consentement donné, ils glissent dans le terrier, la Libellule bleue danse mais la Chouette réprouve. Au matin, ils sortent du terrier, les écureuils pouffent de rire… Finoreille pleure et chuchote aux oreilles d’Echine-d’Or inquiète de sa réaction. Il n’hésite pas et ils partent tous les deux se faire marier par le Pivert. La Forêt et les animaux fêtent les noces.
Acte III
C’est de nouveau l’automne dans la forêt. Le Garde croise sur le sentier Harasta, le marchand de volailles, qui braille une chanson (Tandis que je vadrouillais) puis lui annonce son prochain mariage avec Terynka. Le Garde insinuant qu’il braconne, il lui montre un lièvre mort entouré d’empreintes de renard. Certain qu’il s’agit de Finoreille, le Garde pose alors un piège. Les Renardeaux dansant et chantant (Vers Tabor Renarde trotte) arrivent près du lièvre. Finoreille se méfie, une petite renarde proclame qu’il s’agit d’un piège et tous de se gausser d’un piège si grossier. Echine-d’Or câline son épouse lui parlant des renardeaux à venir (Combien d’enfants avons-nous eus ?). Harasta revient en chantant, la hotte pleine de volailles (En passant près du vert bosquet). Ayant fait partir Renard et Renardeaux, Finoreille décide de l’affronter seule. Il pose sa hotte et empoigne son fusil, songeant au manchon qu’il offrira à Tenynka. Finoreille, feignant de boîter, l’éloigne (Frapper, tuer) puis bondit sur la hotte où s’affairent les renardeaux. Plein de fureur et de dépit, Harasta tire dans le tas, les renardeaux se dispersent, Finoreille reste elle allongée, mortellement blessée.
Dans l’auberge du village, inhabituellement silencieuse, l’aubergiste est absent, sa femme n’a pas le temps pour la causette, le Garde tente une conversation avec le Maître d’école. Il est tombé sur un terrier abandonné et lui fait miroiter la langue séchée de la renarde pour sa cour aux tournesols (Alors je suis la trace de la renarde). Mélancolique, le Maître d’école répond que Terynka se marie le jour même, la femme de l’aubergiste constate qu’elle a un manchon neuf. Le Garde lui sert la main en essayant de le consoler du mariage, demande des nouvelles du Curé parti à Strani où il s’ennuie et décide de partir dans la forêt, sans Trappeur qui, comme eux, est vieux et n’a pas plus l’envie de bouger (Où je vais ?).
Dans le même vallon qu’au début, le Garde monte le sentier, caresse un cèpe vigoureux et se rappelle joyeusement sa jeunesse et sa jeune épousée (Est-ce un conte ou la réalité ?). Arrivé au sommet, il s’assied, perdu dans sa rêverie et s’extasie sur la splendeur de la forêt avant de s’endormir en souriant devant tous les animaux du début. En rêve, il voit une jeune Finoreille, portrait craché de sa mère, qu’il veut attraper comme sa mère promettant de l’élever mieux « pour qu’on n’écrive plus d’histoires sur nous dans les journaux ». Ses mains se referment sur une petite grenouille tremblante de peur qui lui dit en bégayant que son papy lui a beaucoup parlé de lui … Debout, distrait, il laisse son fusil tomber à terre.
Les principaux personnages et leurs voix
- Le Garde forestier : plein d’humanité, taquin, bienveillant (baryton chantant)
- Finoreille : la Renarde, incarne la jeunesse et l’espièglerie enfantine et pleine de pudeur, dramatique dans le discours à l’acte II (soprano léger).
- Le Renard / Echine d’Or : élégant, extrêmement courtois, viril dans sa déclaration d’amour ; la voix doit se marier avec celle de la Renarde (mezzo-soprano).
- Le Maître d’école : intellectuel, amoureux platonique de Terynka qu’Harasta finira par épouser (ténor)
- Le Curé : intellectuel fumeur de pipe citant en grec et en latin, il a bien des traits du Blaireau y compris musicaux (basse chantante et profonde).
- Harasta : le marchand de volailles et braconnier, qui doit également épouser la femme dont le Maître d’école est amoureux et par qui le drame se fait (baryton basse).
Discographie sélective
- Charles Mackerras (dir) : Lucia Popp ((Finoreille), Dalibor Jedlicka (le Garde forestier), Eva Randova (le renard), Vladimir Krejcik (le Maître d’école), Richard Novak (le curé/le blaireau), Vaclav Zitek (Harasta), Libuse Marova (Trappeur) – Philharmonie de Vienne-1981-Decca : la version de référence au milieu d’un cast de luxe avec une Lucia Popp insurpassée et un orchestre qui rend justice à la richesse de la partition.
- Vaclav Neumann (dir) : Hana Böhmova ((Finoreille), Rudolf Asmus (le Garde forestier), Libuse Domaninska (le Renard), Antonin Votava (le Maître d’école), Vaclav Halir (le Curé/le Blaireau), Jiri Joran (Harasta), Ludmila Hanzalikova (Trappeur) – Orchestre du Théâtre National de Prague -1957- Supraphon / Universal : une très belle version pleine d’entrain, servie par un chef et un orchestre pleins de poésie et une équipe parfaite d’où ressort un Garde forestier exceptionnel.
Vidéographie
- Dennis Russel Davies (dir), André Engel (mes) : Elena Tsallagova ((Finoreille), Jukka Rasilainen (le Garde forestier), Hannaj Esther Minutillo (le Renard), David Kuebler (le Maître d’école), Roland Bracht (le Curé), Slavomir Szychowiak (le Blaireau), Jiri Joran (Harasta), Ludmila Hanzalikova (Trappeur)-Orchestre ONP-2008-Medici Arts : une belle vidéo sans être idéale.
Bibliographie
- Avant-scène opéra n°252 : la Petite Renarde rusée : guide d’écoute, commentaire littéraire et musical, livret et analyses notamment textes de Kundera, 2009.
- Jérémie Rousseau : Leoš Janacek Actes Sud / Classica 2004 138 pages : bref portrait biographique, psychologique et artistique.
Jean-François Bourdeaux
Président du Club Opéra
Crédits photos : Opéra National de Paris
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