Simon Martinez, CRH, spécialisation recherche et enseignement en histoire contemporaine, 2001
Carte de visite :
Elève administrateur à l’INET à Strasbourg depuis mai 2015.
Tél. : 06 18 00 80 94 / martinez.simon@laposte.net/
Chef du service culture, région Languedoc-Roussillon de 2011-2015.
Master « Urbanisme et Aménagement » à l’Institut français d’urbanisme, Paris 8.
Licence d’histoire à l’université Paris I, Panthéon-Sorbonne.
Centres d’intérêt : Histoire, patrimoine, spectacle vivant, littérature.
Livre de chevet : “J’aime beaucoup la BD, actuellement je lis «L’Arabe du futur», roman graphique en trois volumes de Riad Sattouf, Allary éditions.”
Citation fétiche : Il préfère s’abstenir car ne lui viennent à l’esprit que des slogans cocasses.
Gars de Montpellier
Simon Martinez a grandi à Montpellier ouest – école de la cité Astruc, collège Las Cazes, lycée Mas de Tesse (Jules Guesde) où il a son bac en 1996 – après une petite enfance au soleil de Tunis. Son père était géologue à l’Orstom (L’Office de la recherche scientifique et technique outre-mer) et sa mère professeure de lettres. “J’ai un vrai lien affectif avec ma ville et ma région d’origine, souligne Simon, car j’y ai vécu ma jeunesse, j’y ai de la famille et j’y ai travaillé huit ans à la Région. J’ai d’abord été responsable de secteur au service du patrimoine puis chef du service culture. Ce fut une très belle expérience et qui m’a permis d’approfondir ma connaissance de la région, sa géographie, ses acteurs.”
Simon a réussi en 2015 le concours interne d’administrateur territorial et a commencé en mai sa formation de dix-huit mois à l’Institut national des études territoriales à Strasbourg au terme de laquelle il pourra accéder à la haute fonction publique territoriale. Il pourrait retrouver un poste dans la région, d’autant que sa compagne et leurs deux enfants sont pour l’instant restés à Montpellier, mais l’intérêt de la mission primera. Voyager, apprendre, découvrir de nouveaux territoires, travailler avec des gens différents, c’est le moteur qui a guidé Simon au long de sa formation universitaire et maintenant de son parcours professionnel.
Après une prépa en lettres et sciences sociales au lycée Daudet de Nîmes, qui lui donne le bagage intellectuel et méthodologique pour les concours à venir – Simon envisage alors l’agrégation d’histoire, il fait une licence d’histoire à Paris I mais lorgne du côté de Sciences Po dont la formation lui paraît plus ouverte et intense. Son admission intervient alors que Richard Descoings transforme le cursus de trois ans en une scolarité en cinq ans alignée sur le standard universitaire international (LMD). “C’est ainsi que, postulant en 2e année, je me suis retrouvé en 4e année !” La scolarité n’a pas été selon lui difficile ou intense et reste marquée à la fois par le plaisir de faire beaucoup d’histoire et… la fête avec les camarades. “Mon meilleur souvenir c’est aussi ce cours d’anglais que j’avais choisi car l’horaire m’arrangeait. Le thème était quelque chose comme «Criminalité et comportements déviants dans les arts» ; nous avons passé l’année à lire des romans policiers et à parler de films gore. Certains passionnés faisaient des exposés sur des serial killers au États-Unis !” Lors de ses études rue Saint-Guillaume puis ensuite à l’institut français d’urbanisme pour un master, Simon s’est surtout enrichi d’expériences à l’étranger : séjour d’étude en Argentine, stage au Laos et mission au Burkina-Faso en coopération avec des ONG. “Je suis entré dans la fonction publique territoriale avec l’idée de faire de la coopération internationale décentralisée dans une collectivité locale” explique Simon. Cela n’a pas finalement été le cas et ce sont surtout la culture et le patrimoine qui auront marqué son parcours professionnel. Quant à l’avenir, il reste ouvert… Des nouvelles en novembre 2016.
Par Françoise Bougenot
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