Birmanie : l'armée met fin à la transition démocratique
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Suite à un coup d'état le 1 février 2021, une junte militaire a pris le pouvoir en Birmanie, mettant ainsi fin à un processus de transition démocratique initié il y a dix ans. Aung San Suu Kyi et son entourage ont été emprisonnés et les libertés civiles sévèrement restreintes. La résistance à ce coup de force a été violemment réprimée, conduisant à des centaines de morts et des milliers de prisonniers politiques. Des grèves de grande ampleur ont mis à pied l'économie, tandis que des sanctions ont été adoptées par l'Union Européenne et les Etats-Unis notamment, les pays asiatiques mettant pour leur part en avant l'importance du dialogue avec les militaires.
Quelles sont les raisons qui ont conduit l'armée birmane à reprendre le pouvoir ? Quels impacts sur la transition politique dans le pays, la stabilité de l'ASEAN, et la démocratie en Asie ? Comment répondent les divers acteurs internationaux, y compris les agences d'aide humanitaire et au développement, ainsi que les entreprises, à cette crise politique ?
Trois alumni de Sciences Po partageront leur expertise et leur expérience du pays, et des derniers mois plus particulièrement :
- Son Excellence Christian Lechervy, Ambassadeur de France en Birmanie
- Alex Aung Khant, membre de la Ligue Nationale pour la Démocratie et activiste politique
- Romain Caillaud, directeur du cabinet de conseil en gestion des risques, SIPA Partners
Conférence organisée par la Section Japon et le Cercle Asie de Sciences Po Alumni
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