Rencontre avec Sabyl Ghoussoub (Goncourt des Lycéens 2022) et Polina Panassenko (Fémina des Lycéens 2022)
Sciences Po Alumni et la Maison des Arts et de la Création de Sciences Po
sont heureux de vous convier à leur événement de rentrée littéraire !
Nous aurons la chance de recevoir Sabyl Ghoussoub (Goncourt des Lycéens 2022) et Polina Panassenko (Fémina des Lycéens 2022).
La rencontre sera animée par Bernard El Ghoul, délégué général de Sciences Po Alumni.
Une séance de dédicace sera organisée après les échanges.
Introduction :
Delphine Grouès, directrice de la Maison des Arts de la Création de Sciences Po.
Cette rencontre est rendue possible par Cécile Boyer-Runge, alumna, directrice des éditions Points, et membre du comité éditorial d'Émile Magazine.
Sabyl Ghoussoub :
« La vie de mes parents, c'est comme la guerre du Liban. Plus je m'y plonge, moins j'y comprends quelque chose. J'arrive à situer les protagonistes, quelques moments marquants me restent, puis, ensuite, je me perds. Trop de dates, d'événements, de trous, de silences, de contradictions. » Sabyl a la trentaine. Il est né à Paris de parents libanais, tenus éloignés de leur pays par la guerre. Pourtant, à Paris, Beyrouth est partout. La famille élargie est restée là-bas. Seuls quelques allers-retours et WhatsApp les relient. Une part manque. Sabyl veut la combler. Micro en main, il leur demande de raconter. |
Sabyl Ghoussoub est né en 1988 à Paris au sein d’une famille libanaise. Écrivain, journaliste et commissaire d'exposition, il a été directeur du Festival du film libanais à Beyrouth. Beyrouth-sur-Seine est son troisième roman, il a reçu le prix Goncourt des lycéens 2022.
Polina Panassenko :
« Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur. » Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Polina en URSS, Pauline à Saint-Étienne. Elle se dédouble. D'un côté, la Russie de l'enfance, celle de la datcha, de l'appartement communautaire où les générations se mélangent, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l'autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu'il faut conquérir et des Minikeums. Il lui faudra tenir sa langue sans trahir ni oublier. |
Née à Moscou, Polina Panassenko est auteure, traductrice et comédienne. En 2015, elle a publié Polina Grigorievna, une enquête parue aux éditions Objet Livre. Tenir sa langue est son premier roman, il a été couronné par le prix Femina des lycéens 2022.
Crédits photos : Patrice Normand
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