Depuis plusieurs années déjà, médias et réseaux sociaux ont pris une place considérable dans notre société et jouent un rôle croissant dans les crises auxquelles sont confrontés individus et entreprises. 

Souvent à l’origine de la révélation de ces « affaires », ces derniers les feuilletonnent en scrutant attentivement les moindres déclarations et réactions des victimes et des mis en cause, dont les « erreurs de communication » sont parfois plus néfastes que les crises elles-mêmes, et semblent en tirer profit, comme en témoigne la prolifération des « bad buzz » et des reportages d’investigation en tous genres qui ont envahi notre quotidien en faisant fi, parfois, du secret de l'instruction et de la présomption d'innocence.

Conséquence ? Justice et autorités publiques, dont les délais de procédure se caractérisent par leur longueur, sont complétement dépassées par la quantité et l’immédiateté des informations relayées par les médias et sur les réseaux sociaux, ce qui ne laisse pas d’interroger : est-ce que ces derniers se sont substitués à la justice et à nos autorités publiques ? Comment endiguer ce phénomène qui porte souvent atteinte à notre Etat de droit ? Qui en sont les principaux responsables ? Que faire pour protéger sa réputation dans l’attente d’un procès équitable ? 

Voici quelques questions auxquelles nos invités vont tenter de répondre lors de cette conférence organisée par le groupe Affaires Publiques de Sciences Po Alumni.

- Présentation / modération : Guillaume GALLIX, conseiller en communication de crise chez Vae Solis et vice-Président du groupe Affaires publiques de Sciences Po Alumni.

- Panel :

1. Valérie DE SENNEVILLE, grand reporter aux Echos

2. Laure LAVOREL, présidente d'honneur du Cercle Montesquieu, directrice juridique internationale chez Broadcom

3. Antonin LEVY, avocat pénaliste

4. Pierre-Philippe BOUTRON-MARMION, avocat pénaliste

Lien pour s'inscrire : https://sciencespo-alumni.fr/group/index/show?id=134&event_id=6367&tab=calendar