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Note de présentation - Don Quichotte de Massenet

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05.17.2024

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Nous nous retrouvons vendredi 17 mai à l’opéra Bastille à 19h30 pour (re) découvrir l’ultime succès du maître de la IIIè République aux vingt-six opéras, Jules Massenet (1842-1912), qui a dominé sans partage la création lyrique française du temps, dans « une de (ses) œuvres les plus fortes, culminant sur (…) un des très grands moments de l’Histoire du théâtre lyrique » (Alain Duault).

 

Né le 12 mai 1842 à Saint Etienne, Jules Massenet est le douzième et dernier enfant d’une famille de la bonne bourgeoisie, d’un père polytechnicien, et de sa seconde épouse et mère des quatre derniers enfants, pianiste. Dans sa famille, les hommes sont ingénieurs ou militaires (un de ses frères deviendra général et sera père d’un autre général et d’un amiral) et les femmes cultivent les arts. En 1848, mère et enfants s’installent à Paris, en 1853 Jules est admis au conservatoire mais la santé de son père oblige la famille à s’installer à Chambéry un an après. Jules, désespéré, fugue pour retourner à Paris, est découvert mais obtient l’autorisation de réintégrer le conservatoire parisien, en logeant chez sa sœur Julie, femme du peintre Cavaillé et elle-même portraitiste, et dont il restera très proche.

 

Pianiste prodige, il joue dans les cafés et exerce, comme timbalier, au Théâtre-Lyrique. Il y participe à la création du Faust de Gounod, qui le marquera, et y reçoit les félicitations de Berlioz. Très actif, il accompagne aussi un des grands ténors de son temps, obtient le premier prix de piano en 1859, découvre et s’enthousiasme pour Wagner qui le prendra comme timbalier pour les trois concerts qui permettront à Paris, en 1860, de découvrir le wagnérisme. Aimant également Gounod et les compositeurs français, Massenet suit les cours de composition d’Ambroise Thomas, le compositeur de Mignon et d’Hamlet, dont il sera proche, et obtient en 1863 le Prix de Rome. A la Villa Médicis, Franz Liszt lui présente une potentielle élève, Louise Constance « Ninon » de Gressy, qu’il épouse en 1866.

 

De retour à Paris, il fait des débuts prometteurs sur la scène et, avec Le Roi de Lahore (1877), se trouve propulsé, à 35 ans, à la tête de la jeune école française. L’année suivante, il est nommé professeur de composition au conservatoire avant d’être élu plus jeune académicien (Beaux-Arts) au nez et à la barbe de son aîné Saint-Saens ! Il enchaîne ensuite les succès lyriques en France et à l’étranger, le consacrant comme le plus grand compositeur d’opéras français de son temps avec un quasi-monopole sur les théâtres lyriques ce qui agace plus d’un compositeur. Après une période de doutes au début des années 1890, il revient au théâtre, avec une série de six opéras à Monaco, notamment Don Quichotte, qu’il arrive à finir, avec trois autres, bien que très affaibli par le cancer qui l’emporte, dans une clinique rue de la Chaise (!), le 13 août 1912.

 

Comblé d’honneurs, il est adulé par les uns et honni par les autres : « Il est difficile de parler de M. Massenet sans passion. De tous les musiciens d’aujourd’hui, il est celui qui aura connu les plus hyperboliques louanges et les plus acerbes dénigrements » (Octave Séré). Pudique et mondain, superstitieux, à la fois fragile et doté d’un fort tempérament, il inspire des personnages romanesques à Maupassant, Feydeau ou Proust. Fin pédagogue, beaucoup de ses élèves remportent le prix de Rome, il exerce une influence considérable sur de nombreux musiciens, de Gustave Charpentier, Claude Debussy, Reynaldo Hahn, Tchaïkovski, Cilea, Mascagni, jusqu’à Giacomo Puccini, qui l’« admire et estime plus que tous les autres compositeurs d’opéras vivants » ou Poulenc.

 

Alors que Wagner domine la vie dramatique et musicale, et que l’influence de l’école italienne, et notamment de Verdi, l’autre grande personnalité de l’art lyrique qu’il admire, continue à se faire sentir, Massenet, constamment à la recherche de la vérité, se crée rapidement un style propre, celui de la voie française du juste milieu et d’un art musical cultivant « la clarté et la précision, ses deux principales qualités » (Mes Souvenirs). « Les maîtres italiens (…) sacrifient trop aux voix sans se préoccuper (…) de l’atmosphère dramatique », Wagner pour lui c’est le contraire. « L’idéal serait dans la fusion harmonique des deux systèmes, dans leur juste pondération. Et c’est là l’idéal que je recherche ». En cela Massenet reste dans l’esprit de Victor Cousin et de sa philosophie, l’éclectisme, le propre de la France, terre de synthèses.

Cela se traduit par une conception musicale qui évolue en fonction du livret et de son sens aigu de la scène : style wagnérien pour Esclamonde, langage du XVIIIè pour Manon, médiéval pour Le Jongleur de Notre-Dame par exemple, voire, si le livret ou la situation le justifient, à juxtaposer des styles a priori opposés à l’intérieur d’une même œuvre. Respectueux de la tradition, Massenet n’hésite pas à citer les maîtres de l’histoire de la musique (Beethoven, Halévy, Gluck, Méhul et autres …) et, en compositeur curieux, à s’intéresser à tous les genres lyriques, qu’il veut renouveler, et tout particulièrement deux, éminemment français, l’opéra-comique et le grand opéra. Doté d’une plume féconde et travailleur acharné, tout est matière pour lui à création pour satisfaire le public cultivé auquel il veut plaire : Antiquité (Hérodiade, Thaïs, Ariane, …), Espagne (Don Cesar de Bazan, Le Cid, La Navarraise, Don Quichotte,...) Merveilleux (Le Roi de Lahore, Le Mage, Esclarmonde, Cendrillon, …) ou encore le XVIIIè siècle (Manon, Werther, Cendrillon, …).

Dans un XIXè siècle misogyne, ce musicien de la séduction apporte aussi une autre vision de la femme, associant féminité et détermination, dans un corpus opératique où les personnages féminins dominent, lui valant la réputation, excessive car limitative, de « Peintre de l’éternel féminin ».

 

La genèse de l’œuvre

Thème repris de multiples fois en musique et au théâtre, Don Quichotte est particulièrement d’actualité au début du XXè siècle à la veille de son tricentenaire (1905). Plus que la nouvelle pièce de Jean Richepin, c’est celle de Jacques Le Lorrain (1856-1904) « Le chevalier de la longue figure ou Don Quichotte », donnée l’année précédente, qui a marqué les esprits. Œuvre du fils d’un modeste cordonnier, monté à Paris de son Bergerac natal pour devenir poète, que les difficultés financières obligent cependant à devenir « poète savetier » et dont le héros lui ressemble, tant physiquement que psychologiquement. A l’image des romantiques allemands, Le Lorrain voit dans l’aventure de l’illustre hidalgo moins « une équipée burlesque ou comique qu’une odyssée symbolique, chargée d’une signification transcendante » (Jean Canavaggio). Son Don Quichotte est dès lors porteur d’un message humaniste, voire christique, valorisant la gentillesse, la compassion et l’honneur même face à l’absurdité et à l’incompréhension.

C’est cette pièce que voit Raoul Gunsbourg, le directeur de l’opéra de Monaco et qu’il confie à Henri Cain pour en faire un livret d’opéra avec dans le rôle-titre Féodor Chaliapine, la légendaire basse russe, valeur sûre du théâtre mnégasque. Reste à trouver le compositeur. Le livret mettant l’accent sur la veine comique, c’est Charles Lecoq (la fille de Madame Angot) qui est d’abord pressenti puis, celui-ci ayant refusé, c’est Massenet, proposé par lui, qui est choisi. C’est une occasion pour lui de travailler avec son librettiste favori, avec lequel il compose six opéras, dans le cadre monégasque qui l’avait si bien accueilli, et pour lequel il crée six opéras, et enfin pour une pièce pour laquelle il avait des affinités naturelles, il avait 68 ans et une muse, Lucy Arbell, et dont les situations étaient si voisines du Cyrano de Bergerac de son ami Edmond Rostand qu’il n’avait pas obtenu de mettre en musique. Ce Cyrano, à

 

l’esprit d’indépendance proche du musicien, qui rend hommage au Chevalier et se « découvre au nom de cet hurluberlu » (acte II scène 7) …

Henri Cain, soucieux de donner au public des occasions de s’amuser, transforme les alexandrins de Le Lorrain en vers libres, retranche et coupe beaucoup, et surtout ajoute le seul élément de l’opéra inspiré de Cervantès, la célèbre scène des moulins à vent.

 

La création et le devenir

 

Créée le 19 février 1910 au Théâtre de Monte-Carlo, cette « comédie héroïque » (comme Cyrano) en cinq actes rencontre un triomphe historique avec Féodor Chaliapine dont l’interprétation est saisissante et qu’il promènera à Bruxelles, Moscou, New York … Sans être aussi régulièrement reprise que Manon ou Werther, elle a été donnée en différents endroits du monde lyrique avec de grandes basses dans le rôle-titre (Christoff, Cangalovic, Ghiaurov, Raimondi, Ramey, van Dam, qui fut même d’abord Sancho Pança, Furlanetto …).

Elle n’avait plus été vue à l’ONP depuis 2002 !

 

L’Argument

 

La description qui suit correspond aux didascalies de Massenet / Cain. La version que nous verrons sera différente puisqu’elle se déroule en un seul lieu le salon librairie d’un vieil écrivain en recherche d’inspiration qui revoit des fantômes du passé.

 

Acte I En Espagne le jour de la Feria

Une foule d’admirateurs salue la beauté de Dulcinée qui apparaît à son balcon. Elle disserte mélancoliquement sur le temps qui passe (« Quand la femme a vingt ans ») avant de s’éclipser. Flanqué de son écuyer, Sancho Pança, arrive alors à cheval son plus ardent amoureux, Don Quichotte, acclamé par la foule qui loue sa bonté et sa générosité (« Allégresse ! » – « Je voudrais que la joie »).

La place se vide, la nuit tombe, Sancho rejoint l’auberge, et, se retrouvant seul devant la maison de sa belle, le Chevalier lui entonne une sérénade (« Quand apparaissent les étoiles »). Juan, l’amant en titre, en prend ombrage et provoque Don Quichotte qui veut d’abord terminer sa sérénade avant de se mettre en garde. Dulcinée accoure alors et empêche le duel, assurant les deux de son intérêt.

Restée seule avec le chevalier, amusée par sa ferveur et sa passion, elle lui confie, mi-tendre, mi- moqueuse, une mission digne de sa bravoure : récupérer le collier que lui avait dérobé la veille le bandit Ténébrun.

 

Acte II Dans la campagne à l’aurore

Don Quichotte avance, à cheval, cherchant des rimes pour son nouveau poème à la gloire de Dulcinée (« C’est vers ton amour »). Sancho, exaspéré et fort mécontent de cette escapade aussi périlleuse qu’inconfortable, en accuse, comme pour tous les malheurs, la duplicité des femmes (« ça me console »). Don Quichotte, qui n’en a cure, vient d’apercevoir une armée de géants. Sancho a beau lui dire qu’il s’agit de moulins à vent, il l’ignore et, n’écoutant que sa vaillance, charge tête baissée aux cris de « Dulcinée ! pour toi, ma Dame de Beauté » … et se retrouve accroché à une aile du moulin.

 

Premier interlude

Reprise de la sérénade de Don Quichotte du premier acte au cor anglais, l’instrument de la nostalgie depuis Berlioz et Wagner, doublé d’une clarinette.

 

Acte III Au crépuscule dans la sierra

Sancho et son maître chevauchent de nouveau ensemble sur le chemin des bandits. Si cette perspective réjouit Don Quichotte, Sancho lui n’en mène pas large et tremble comme un lièvre. Accourent les bandits, Sancho s’enfuit et Don Quichotte se retrouve pieds et poings liés. Interrogé par le chef des brigands, le chevalier fait montre d’un silence hautain qui trouble leur chef et le conduit à vouloir sa mort. Avant de périr par les flammes du bucher allumé, le Chevalier adresse au ciel une prière si émouvante (« Seigneur, reçois mon âme ») que les brigands demandent à en savoir davantage sur cette curieuse figure. Don Quichotte se présente alors comme redresseur de torts « pour tous ceux qui du sort ne furent pas aimés « (« Je suis le Chevalier errant ») et exige la restitution du collier de Dulcinée. Tremblant d’émotion, le chef le lui rend et, s’agenouillant, demande la bénédiction pour lui et ses hommes, ce que Don Quichotte leur accorde tout en faisant l’apologie des bons larrons.

 

Acte IV La fête dans le patio de la belle Dulcinée

Les danseurs entourent une Dulcinée pensive. Elle congédie Juan et ses autres admirateurs qui l’ennuient, la fête lui semble triste (romanesca antica « lorsque le temps d’amour a fui »). Elle souhaiterait être aimée mais autrement (« Ne pensons qu’au plaisir d’aimer »). Les invités partent pour le souper et la salle se vide. Surgit alors Sancho qui annonce, grandiloquant, l’arrivée de son maître, sous les quolibets des valets. Don Quichotte se croit au faîte de la gloire et de l’immortalité tandis que Sancho pense à son ventre. Son maître lui promet toutes ses richesses : une île enchantée, un château festonné de tourelles … (duo « J’entre enfin dans la joie ») pour bientôt et lui annonce qu’il épousera Dulcinée le soir même.

Les invités reviennent, Dulcinée est surprise de voir le Chevalier intact sans la moindre égratignure, ce que son entourage répète. Elle est plus stupéfaite encore de le voir brandir le collier et lui saute au cou. Fier de son exploit et illuminé de bonheur, Don Quichotte demande alors sa main (« Marchez dans mon chemin »). Tous s’esclaffent, Dulcinée la première (« Me marier, moi ! »).

Face à son désespoir, elle congédie la foule et tente de le consoler en lui révélant sa véritable nature (duo « Oui, je souffre votre tristesse »). Lui ôtant ses illusions, elle brise ainsi le cœur du Chevalier ce dont elle est douloureusement émue. La foule revenue moquant toujours Don Quichotte et le traitant de fou. « Oui, peut-être est-il fou, mais c’est un fou sublime… » leur rétorque la belle tandis que Sancho, pour une fois grand, donne aux belles dames et seigneurs une leçon de miséricorde en faisant l’apologie du « pauvre idéologue ». Le Chevalier et son écuyer s’éloignent ensemble.

 

Deuxième interlude

Le ton est à la gravité, presqu’un requiem, suivi de l’air mélancolique de Dulcinée du précédent acte dans un superbe solo de violoncelle qui fait le pendant de la sérénade du premier interlude.

 

Acte V La nuit dans le chemin raviné de la vieille forêt

Don Quichotte se meurt, debout, adossé à un grand chêne (comme Cyrano). Sancho le veille comme un enfant et tente de le réconforter. Le Chevalier, se réveillant, lui fait des adieux déchirant, fier de ce qu’il a fait (je fus le chef des bons semeurs). Se rappelant la promesse faite, il laisse à son fidèle serviteur

 

la plus belle des îles, l’île des Rêves, et s’éteint, fixant dans les cieux une étoile, Dulcinée, dont il entend la voix dans la nuit brumeuse.

 

 

***

Les cinq actes se terminent différemment : le premier sereinement, le deuxième comiquement, le troisième religieusement, le quatrième triomphalement, le dernier tragiquement.

 

Les personnages et leurs voix

 

Les trois personnages principaux sont dans des tonalités graves comme l’œuvre.

On note l’absence d’un second rôle féminin, qui pourtant existait dans la pièce. Enfin le rôle-titre a un rival de poids avec Sancho, dont la tessiture est la même, ce qui n’est pas sans rappeler le couple Don Giovanni / Leporello.

 

 

  • Don Quichotte : Fou de chevalerie, il aime la Femme dont Dulcinée est le symbole ; il est aussi ici une figure christique (particulièrement au 3ème acte qui rappelle certaines stations du chemin de croix, les bons larrons, …) ; sa mort ressemble à celle de Boris Godounov qu’avait chanté Chaliapine à Monaco - basse chantante
  • La Belle Dulcinée : Jeune, insouciante, aimant l’amour et les amants, elle n’est pas sans tomber sous le charme d’un fou sublime - contralto/ mezzo-soprano
  • Sancho Pança : Double en mineur de son maître comme Leporello, comique et poltron, il atteint à la grandeur dans la défense du chevalier et s’en rapproche au 4ème et 5ème acte – baryton
  • Juan : amant en titre de Dulcinée, jaloux il tire l’épée contre Don Quichotte mais finit par être éconduit par Dulcinée qu’il lasse – ténor
  • Pedro : amoureux de Dulcinée soprano
  • Garcia : amoureux de Dulcinée soprano
  • Rodriguez : amoureux de Dulcinée - ténor

 

Discographie

 

L’œuvre a bénéficié d’une discographie assez réduite mais de grande qualité dont voici les plus recommandables versions :

 

  • Michel Plasson (dir) : Jose van Dam (Don Quichotte), Teresa Berganza (La Belle Dulcinée), Alain Fondary (Sancho Pança) - Chœur et orchestre du capitole de Toulouse EMI 1993 : une des belles versions
  • Kasimierz Kord (dir) : Nicolai Ghiaurov (Don Quichotte), Régine Crespin (La Belle Dulcinée), Gabriel Bacquier (Sancho Pança) – Orchestre et chœur de la Radio Suisse Romande Decca 1979 : Ghiaurov en son resplendissant automne et Bacquier au sommet.
  • Valery Gergiev (dir) : Ferruccio Furlanetto (Don Quichotte), Anna Kiknadze (La Belle Dulcinée), Andrei Serov (Sancho Pança) – Orchestre du Mariinsky CD Mariinsky 2012 : Furlanetto à mi- chemin entre van Dam et Ghiaurov.

 

  • Alfredo Simonetto dir) : Boris Christoff (Don Quichotte), Teresa Berganza (La Belle Dulcinée), Carlo Badioli (Sancho Pança) – Orchestre RAI 1957 : bien qu’en italien, peut-être « la » version avec une toute jeune Berganza et un Christoff superlatif.

 

Vidéographie

 

  • Daniel Cohen (dir), Mariame Clément (mes) : Gabor Bretz (Don Quichotte), Anna Goryachova (La Belle Dulcinée), David Stout (Sancho Pança) – Orchestre Symphonique de Vienne DVD CMajor-Unitel 2020 : un des grands succès du festival de Bregenz en 2019, mise en scène, chanteurs et direction.

 

Streaming

 

  • James Conlon (dir), Gilbert Deflo (mes) : Samuel Ramey (Don Quichotte), Carmen Oprisanu (La Belle Dulcinée), Jean-Philippe Lafont (Sancho Pança) – Orchestre de l’ONP 2000 YouTube : la plus facile d’accès à défaut d’être la meilleure version ; c’est celle qui a été donnée en 2000 à Garnier.

 

Film

 

  • Georg Wilhelm Pabst (réal), Paul Morand (scénario), Jacques Ibert (musique) , Chaliapine (Don Quichotte), Henri Dorville (Sancho Pança) 1933 : au moins pour l’interprétation de Chaliapine

 

Bibliographie

 

  • Jean-Christophe Branger : Jules Massenet, une vie au service du théâtre Fayard 2024 : une somme par le meilleur spécialiste actuel de l’œuvre
  • Jules Massenet : Mes Souvenirs et autres écrits Vrin 2017
  • Avant-scène Opéra N° 93 : Don Quichotte, 1986 contexte, analyses
  • Jean Canavaggio : Don Quichotte : du livre au mythe, quatre siècles d’errance- Fayard 2005
  • Site dédié à Don Quichotte http://donquijotedelamancha.free.fr/ une mine d’informations

 

 

Jean-François Bourdeaux

Club Opéra Sciences Po Alumni


 

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