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Note de présentation - Giulio Cesare in Egitto

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05.17.2022

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Nous nous retrouvons, le 22 mai au Théâtre des Champs Elysées à 17h00 pour découvrir ce chef d’œuvre incontournable de l’opera seria, le sixième opéra et un des plus grands et plus durables succès de Georg Friedrich Haendel (1685-1754). 


L’opera seria / le bel canto

Face à un public qui baigne dans la tradition opératique articulée par Wagner de l’opéra comme un art total au service de la dramaturgie, l’opera seria, qui repose sur un objectif, une vision et des contraintes fondamentalement différentes, a longtemps été ignoré voire méprisé tant par incompréhension de ce qu’il était que par l’impossibilité de le produire dans les conditions de son âge d’or. 

Au XVIIIè siècle, l‘opera seria est L’Opéra, un style international répandu dans toute l’Europe, sauf en France, qui connaît un immense succès et dont les protagonistes, notamment les castrats sont idolâtrés. 

Loin d’être tendu vers le déroulé d’une histoire avec ses tensions ou  la caractérisation, psychologique ou dramatique, de personnages qui agissent et réagissent face à des situations, comme dans  les grandes œuvres de la fin du XIXè siècle (Wagner, Verdi, …), l’opera seria assume en effet le primat de la vocalité, du bel canto et des voix hautes avec pour objectif de créer l’émerveillement, la séduction et la fascination du public en usant abondamment de l’ornementation improvisée et en mettant en avant ses acteurs.

Sa philosophie reflète donc une autre hiérarchie :  chanteurs, puis librettistes et enfin compositeurs. Si un bon livret attire des compositeurs différents qui le mettent en musique, ils doivent tenir compte des chanteurs qui les interprète pour les mettre en valeur. Alors que le livret est publié et diffusé, comme nos programmes actuels, les partitions restent elles manuscrites : elles sont donc rarement réutilisées dans un monde concurrentiel où il faut constamment produire des œuvres nouvelles avec des livrets identiques et connus. Les 27 livrets du grand Métastase ont ainsi été mis en musique par plus de 300 compositeurs… C’est généralement le chanteur qui attire, peu le librettiste et encore moins le compositeur ; ce n’est donc guère différent d’un récital où le parolier et le compositeur s’effacent devant le chanteur.

Art de la vocalité, l’opera seria, en réaction aux évolutions et « errements » en tous sens de l’opéra vénitien, impose, sous l’influence des librettistes réformistes Zeno et Métastase, de nombreuses contraintes pour revenir à la pureté de l’opéra des origines tel que défini par l’Académie d’Arcadie romaine. 

L’action se divise en trois actes de longueurs différentes : exposition, péripétie et catastrophe qui respecte la règle de la fin heureuse (lieto fine). Celle-ci, dans une logique inverse de la tragédie, reflète l’optimisme fondamental, la croyance dans la perfectibilité de la nature humaine, l’image du bonheur et la maîtrise de soi privilégiés à l’époque. 

On ne traite plus que de sujets nobles, historiques ou mythologiques, en cherchant un retour à la simplicité des sentiments et à la mesure, avec une langue du plaisir intellectuel, poétique et épurée. 

Dramatiquement, on réduit le nombre de personnages (6 à 8 maximum) pour resserrer l’action. On instaure une hiérarchie des voix et des normes en nombre ou type d’airs (les primo uomi et prima donne ont ainsi plus d’airs que les autres) sans souci de réalisme : les héros et personnages importants sont chantés indifféremment par des sopranos ou des castrats et les travestissements sont dans les deux sens. On alterne récitatifs, qui font avancer l’action, et airs solistes, qui visent la représentation d’affetti ou sentiments abstraits (l’espérance, la vengeance, la fureur, la jalousie, l’amour, …). Ces airs sont généralement suivis d’une sortie de scène, les ensembles étant rares.  Enfin l’aria da capo (« depuis le début ») est au cœur de l’opera seria :  un air en trois parties, ABA, où, dans la reprise de la partie A, le chanteur « orne » par des trilles, des broderies, des sons filés, avant de laisser libre cours à son imagination sur les dernières syllabes, sans accompagnement musical (la cadenza) …


Haendel 

Né en Allemagne, formé en Italie, ayant connu la gloire à Londres, parcourant constamment l’Europe, Georg Friedrich Haendel fut un compositeur très fécond à la vaste culture musicale qui composa plus de quarante opéras avant qu’une nouvelle réforme, et l’évolution de la concurrence, ne le poussent vers la composition d’oratorios en langue anglaise. C’est, avec le Mozart de la Clémence de Titus, le compositeur d’opera seria le plus connu, de nos jours comme à son époque, où la concurrence était pourtant rude notamment à Londres : la Cour et l’aristocratie s’étaient entichées de ce genre musical au point de subventionner deux théâtres où les castrats et les sopranos étaient des dieux (« One God one Farinelli ») richement pourvus. 


L’œuvre 

Jules César était un sujet très en vogue à l’époque dont seule la version de Haendel subsiste. Créée le 20 février 1724 au King’s Theater in the Haymarket à Londres, sur une adaptation par Nicola Francesco Haym d’un livret de 1675 de Giacomo Francesco Bussani, l’œuvre, servie par les plus célèbres voix de l’époque remarquablement mis en valeur par le compositeur, fit grand effet par ses textures vocales et orchestrales éblouissantes, la qualité de ses airs et récitatifs. Haendel continuera à adapter la partition à sa distribution, ce dans quoi il excellait.

Giulio Cesare deviendra, avec Rinaldo, l’opéra de Haendel le plus joué en Europe au XVIIIè siècle avant de disparaître des scènes jusqu’à sa redécouverte en 1922. A cette époque, le rejet de la convention de l’opera seria, dans lesquels les rôles n’étaient pas genrés et où la préférence était aux voix aigues, posa un vrai problème de distribution, les rôles masculins devant alors être dévolus à des hommes, ce qui nécessita des transpositions mal appropriées. De nos jours, il est fait appel à des contre-ténors ou à des sopranos ou mezzos pour tenir les rôles chantés à l’origine par des castrats, ce qui est plus proche de l’original. 

***

Opéra de chanteurs et d’arias da capo, l’opera seria peut dérouter des oreilles plus habituées aux opéras classiques du XIXè siècle. Une écoute avant le spectacle d’au moins certains airs, à défaut de la totalité de l’œuvre, permettra de mieux profiter de sa splendeur mélodique et vocale qui en fait de nos jours l’œuvre lyrique la plus jouée de Haendel et de l’opera seria baroque dans le monde.

 

Argument 

Le livret traite d’un moment et de personnages historiques, à l’exception de Nirenus. 


Rappel historique 

Après sa défaite à Pharsale en 48, Pompée s’enfuit en Egypte poursuivi par César ; il y est assassiné sur l’ordre de Ptolémée XIII dont il avait pourtant aidé le père à remonter sur le trône. En 47, César s’attarde en Egypte pour triompher d’une rébellion à Alexandrie, soumettre l’Egypte et régler le conflit entre Cléopâtre VII et son frère Ptolémée. Il donne le trône à Cléopâtre, qui l’avait séduit, passe quelques mois de repos avec elle et lui laisse un fils (Césarion) avant de repartir en guerre contre Pharnace, le fils de Mithridate (« veni, vidi, vici »). 


Le thème de l’opéra 

L’action décrit la course au pouvoir entre Cléopâtre et son jeune frère Ptolémée, le deuil de Cornélie, veuve de Pompée, et le désir de vengeance de Sextus leur fils, enfin la rivalité amoureuse entre Ptolémée et Achillas, son général, pour Cornélie. L’opéra se conclue par le triomphe de César et de Cléopâtre, après la mort d’Achillas au combat et celle de Ptolémée tué par Sextus.


Acte I

Une plaine en Egypte


Les Egyptiens accueillent César triomphateur de Pompée. Cornélie, épouse de Pompée, et son fils Sextus viennent lui demander la paix et la grâce de son mari. A peine l’a-t-il accordée qu’arrive Achillas, apportant au nom de son maître, Ptolémée, des cadeaux pour gagner ses faveurs et parmi eux la tête de Pompée ! Cornélie est accablée de douleur tandis qu’Achillas frémit devant sa beauté. César réagit avec indignation et lui ordonne de porter à Ptolémée un message de colère (« Empio, diro, tu sei » - Impie, cruel que tu es, va-t-en-). Soutenue par son fils, Cornélie retrouve ses esprits, repousse la déclaration d’amour du tribun Curio, avant de se lamenter sur sa solitude dans une aria de toute beauté (« Priva son d’ogni conforto » – Je suis privée de tout réconfort-) tandis que Sextus jure de se venger (« Svegliaveti in core » - Eveillez-vous dans le cœur-).


Le palais royal

Cléopâtre, qui rêve de régner seule, apprend de Nirenus la mort de Pompée. Dès que Ptolémée apparaît, elle raille son frère (« Non disperar »- Ne désespère pas-). Achillas rapporte la fureur de César et, devant la réaction de son maître, propose, pour stabiliser le trône, d’assassiner le Romain en échange de la main de Cornélie. Ptolémée accepte et fulmine contre César (« Empio,sleale, indegno »- L’impie, le déloyal, l’indigne-). 


Le camp de César 

César médite sur le caractère éphémère de la gloire (« Alma del gran Pompeo » - Ame du grand Pompée-) devant un monument à Pompée. Entre alors Cléopâtre qui se fait passer pour Lidia, une de ses servantes, et qui demande l’aide de César contre Ptolémée qui la persécute. César est captivé (« Non è si vago e bello » - Rien n’est si charmant ni si beau-) et Cléopâtre célèbre son succès (« Tutto puo donna vezzosa » - Tout est possible pour une femme ravissante-) avant de se cacher pour observer Cornélie venue se recueillir sur les cendres de son mari. Elle jure de le venger mais son fils considère que cette vengeance lui revient.  « Lidia » et Nirenus se proposent alors de les guider jusqu’au tyran. Sextus reprend espoir (« Cara spem » - Cher espoir-) laissant Cléopâtre jubiler à l’idée d’évincer son frère (« Tu la mia stella sei » - C’est toi mon étoile).


Une pièce de réception dans le palais royal

Ptolémée y accueille fastueusement César. Ils ne masquent cependant guère leur mépris réciproque. César compare ses relations avec le roi à une partie de chasse, la musique, splendide, avec cor obligé, suggérant le danger caché et la traîtrise (« Va tacito e nacosto » - Va, silencieux et caché-). Cornélie et Sextus surviennent, défiant Ptolémée qui les fait arrêter tous deux. Il promet la captive à Achillas mais, sensible à sa beauté, se la réserve en secret. Cornélie refuse sèchement la liberté que lui propose Achillas (« Tu sei il cor » – Tu es le cœur-) en échange de sa main. Sextus et sa mère se séparent dans un fabuleux duo d’adieu « Son nata a lagrimar » - Je suis née pour pleurer-).


Acte II 

La comédie de la Vertu

Pour son entreprise de séduction, Cléopâtre-Lidia a préparé une mise en scène allégorique dans laquelle elle se dévoile devant César sous les traits de la Vertu entourée des neuf Muses. Elle chante une des plus délicieuses arias de Haendel (« V’adoro pupille » - Je vous adore pupilles), quintessence de la séduction rarement égalée dans quelque opéra. Au comble de l’exaltation, César est prêt à suivre celle qui vient de disparaître jusqu’au bout du monde (« Se in fiorito ameno prato » - Si dans un aimable fleuve).


Dans les jardins du harem

Cornélie se livre à des travaux humiliants sous l’œil d’Achillas. Il informe Ptolémée que César sera tué le soir même et laisse son maître avec Cornélie qu’il tente à son tour de séduire. N’y parvenant pas, il menace d’user de la force (« Si, spietata, il tuo rigore sveglia»- Oui, ô impitoyable, la rigueur s’éveille-). Restée seule, Cornélie s’apprête à se donner la mort mais elle est arrêtée par Sextus et Nirenus.  Ayant reçu ordre de Ptolémée de conduire la romaine au harem, Nirenus propose à son fils de l’introduire dans le sérail pour frapper le tyran. Cornélie jubile (« Cessa omai di sospirare » - Cesse désormais de soupirer ainsi-) tandis que Sextus se prépare à la vengeance (« L’angue offesa mai riposa» - Le serpent blessé jamais ne se repose-).


Le jardin des délices

Se préparant à recevoir César, Cléopâtre prie Vénus d’inspirer sa passion (« Venere bella » - Belle Vénus) et fait semblant de s’endormir. César arrive et sur le point de s’avouer leurs amours, ils sont interrompus par Curio qui annonce un attentat ourdi contre lui par le roi. Cléopâtre se trahit, révèle son identité, propose ainsi son aide puis, devant l’évolution de la situation enjoint César de fuir ce qu’il rejette (« Al lampo dell’armi » - A l’éclair des armes-). Restée seule, Cléopâtre découvre qu’elle est vraiment amoureuse de César et prie les dieux pour sa vie dans une extraordinaire aria, une des plus belles du répertoire Se pietà » –Si la pitié-).


Le sérail

PtoléméeBelle dee di questo core » - Belles déesses de ce cœur-) s’apprête à abuser de Cornélie, et Sextus à le frapper, lorsqu’Achillas survient et le désarme. Il affirme que César a péri en plongeant dans le port pour échapper à ses poursuivants tandis que Cléopâtre a rejoint les Romains contre son propre frère. Il réclame son dû, la main de Cornélie, se heurte au refus du roi et part furieux. Sextus, désemparé par la mort de César, veut se suicider mais sa mère le convainc de poursuivre leur projet (« L’aura che spira » - La bise qui souffle-).


Acte III 

La bataille

Trahi par son roi, Achillas s’est rangé aux côtés de Cléopâtre dans la bataille (« Dal fulgor» - Sous l’éclat-). Vainqueur, Ptolémée fait enchaîner sa sœur (« Domero la sua fierezza » - Je dompterai ta fierté-). Cléopâtre pleure son sort, croyant César mort et ses amis Cornélie et Sextus réduits à l’impuissance, dans une majestueuse lamentation (« Piangero la sorte mia » - Je pleure sur mon sort-).


Le rivage

César réapparaît, décrit comment il a échappé à la mort (« Dall’ondoso periglio » - Du péril-) et s’inquiète du sort de ses troupes et de l’idole de son cœur (« Aure, deh, per pieta » - Brises, de grâce, par pitié-). Achillas mortellement blessé confie à Sextus et Nirenus un sceau destiné à rallier ses troupes qui les mèneront par des souterrains au palais. César, jusque-là caché, vient arracher le sceau et emmène ses amis à la bataille (« Quel torrente, che cade del monte – Ce torrent qui descend de la montagne- »). Sextus espère que le sort a enfin tourné et qu’il pourra assouvir sa vengeance (« La giustizia ha sull’arco – La justice a déjà sur son arc- »).


La prison / les appartements de Cléopâtre

Les adieux de Cléopâtre, qui s’apprête à mourir, sont interrompus par l’arrivée de César venu la libérer avant de repartir achever sa victoire sur Ptolémée. Cléopâtre oublie immédiatement sa tristesse pour laisser libre cours à sa joie (« Da tempeste il legno infranto » - Le bois brisé par les tempêtes-).


Le Sérail

Croyant César mort et Cléopâtre abattue, Ptolémée s’apprête à posséder Cornélie qui le menace d’un poignard. Sextus, l’épée à la main, l’arrête, provoque le roi en duel et le tue. La veuve de Pompée, fière de son fils, respire et retrouve le goût de vivre (« Non a più que temere »- Elle n’a plus rien à craindre).


Le port d’Alexandrie

Au son d’une sinfonia et d’une Marche, César et Cléopâtre arrivent en triomphe. Sextus, qui a tué le roi, se voit offrir l’amitié de César. Cornélie offre à celui-ci les insignes royaux du défunt dont il ceint immédiatement la tête de Cléopâtre avant qu’ils ne se déclarent leur amour (« Caro ! Bella ! Più amabile belta » – Mon bien-aimé ! Ma belle ! Beauté plus aimable »).  Tous fêtent le retour de la paix, de la joie et du bonheur (« Ritorni omai nel nostro core » – Que retournent dans notre cœur-).
 


Les personnages et leurs voix


Les Romains

  • Giulio Cesare (Jules César) : Empereur romain vainqueur en Egypte de son rival Pompée ; s’éprend de Cléopâtre ; huit airs ; contralto castra à la création, mezzo ici (Gaelle Arquez).
  • Curio : (Curion) : Tribun romain, aide de camp de Jules César ; basse (Adrien Fournaison)
  • Cornelia (Cornélie) : Veuve de Pompée, elle est l’unique personnage tragique ; personnage d’un courage à toute épreuve, doté d’une sérénité potentielle ; après Cléopâtre, le personnage le plus pleinement réalisé de l’œuvre ; désirée par trois des personnages masculins ; contralto, mezzo ici (Lucile Richardot).
  • Sesto (Sextus) : Pré-adolescent, fils de Cornelia et de Pompée. Veut venger la mort de son père en tuant Ptolémée. Soprano à la création ; Contre-ténor (Franco Fagioli)


Les Egyptiens

  • Cleopatra (Cléopâtre) : sœur de Ptolémée, roi d’Egypte, co-reine ambitionnant d’être la seule souveraine, 21 ans au moment de l’opéra ; l’un des personnages d’opéras les plus subtilement dessinés dont chacun des huit airs contribue à tracer le portrait ; soprano (Sabine Devieilhe).
  • Tolomeo (Ptolémée) : adolescent irascible ayant des propensions criminelles, roi d’Egypte, jeune et ambitieux tyran rêvant au pouvoir unique. Il est responsable de la mort de Pompée ; ses airs sont tous des explosions d’indignation ; castrat alto à sa création, contre-ténor ici (Carlo Vistoli)
  • Achilla (Achillas) : général des armées et conseiller de Ptolémée. Il lui promet la mort de Jules César en échange de Cornelia ; traître et vantard ; basse (Francesco Salvadori).
  • Nireno (Nirenus) : eunuque, confident de Cléopâtre ; alto, castrat à la création, contre-ténor ici (P-A Bénos-Djian)


Discographie sélective

  • René Jacobs : Jennifer Larmore : Giulio Cesare, Barbara Schlick : Cleopatra, Bernarda Fink : Cornelia, Marianne Rorholm : Sesto, Derek Lee Ragin : Tolomeo - Concerto Köln – 1991 – Harmonia Mundi : reste pour beaucoup la version de référence
  • Marc Minkowski : Marijana Mijanovic : Giulio Cesare, Magdalena Kozena : Cleopatra, Anne Sofie von Otter : Sesto, Charlotte Hellekant : Cornelia, Bejun Mehta : Tolomeo - Les Musiciens du Louvre-2002-DG Archiv
  • George Petrou : Kristina Hammarström, Emanuela Galli, Irini Karaianni, Mary-Elle Nesi, Romina Basso, Tassis Christoyannis - Orchestre de PatrasMDG – 2008
  • Alan Curtis : Marie-Noelle Lemieux, Karina Gauvin, Romina Basso, Emöke Barath, Filippo Mineccia, Johannes Weisser - Il Complesso Barocco- Naïve – 2011


Vidéographie

  • Charles Mackeras, mise en scène John Copley – Janet Baker, Valerie Masterson, James Bowman, Sarah Walker, Della Jones, John Tomlinson-version anglaiseEnglish National Opera -1984- Arthaus
  • William Christie, mise en scène : David McVicar - Sarah Connolly, Danielle de Niese, Christophe Dumaux, Patricia Bardon, Angelika Kirschschlager, Christopher Maltman– Festival de Glyndebourne – Orchestra of the Age of Enlightment- 2005 – Opus Arte. Pour moi la meilleure version.
  • Craig Smith, mise en scène Peter Sellars -2006- Decca
  • Giovanni Antonini, mise en scène Moshe Leiser-Patrice Caurier – Festival de pentecôte de Salzbourg- 2012- Decca (Scholl, Bartoli, Jaroussky, von Otter, Dumaux) pour les voix
  • Gérard Corbiau Farinelli avec Stefano Dionisi – 1994 pour l’ambiance 


Bibliographie

  • Olivier Rouvière Les opéras de Haendel, un vade-mecum Van Dieren ed 2021 
  • Isabelle Moindrot L’opera seria ou le règne des castrats Les chemins de la musique Fayard 1993
  • Rodolfo Celletti Histoire du bel canto Les chemins de la musique Fayard 1987.
  • Patrick Barbier FarinelliGrasset 1994

 

Bonne écoute et à bientôt 

Jean-François Bourdeaux

Président du Club Opéra de Sciences Po Alumni


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