C’était un privilège que d’entendre Mme Mouna Maroun. 

Par son parcours elle a brisé de nombreuses barrières rendant Possible l’apparent impossible, devenant pionnière. En tant que première femme arabe, vivant en Israël, de confession Chrétienne Maronite, chercheuse, chef de département de l’université Haïfa en Neurobiologie et Emotions.

Elle travaille avec son équipe sur les désordres émotionnels post-traumatique. Elle continue d’ouvrir la voie pour d’autres femmes par la création de bourses pour soutenir leurs études de recherches scientifiques.

Grâce à sa détermination, déjà 15 femmes chercheuses ont pu faire des thèses, 15 femmes d’origines sociales modestes ou non, croyantes ou non et de différentes religions.

Le témoignage de Mme Maroun, c’était aussi un rappel, la foi et la science ne peuvent pas être dissociée. L’une et l’autre ont leur importance pour faire face au stress post traumatique.

Tout en expliquant l’aspect scientifique de la réaction neurologique, Mme Maroun confirme que les personnes ayant la foi réagissent mieux au trauma et ont une force de résilience plus grande, la méditation, le soutien de la famille, des amis, aident également à réduire le développement du stress post traumatique.

Nous remercions Mme Maroun de sa sincérité, de son humilité et de sa détermination, en espérant avoir la chance de la voire à nouveau parmi nous très prochainement.

Ilena Hatton et Isabelle Huet