Cycle « Modes et Parures en Europe » - Séance #4 : Du XVII°s au milieu du XIX°, la modernisation des techniques permet l’apparition d’une mode nouvelle

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Reprenant une série de cours d’histoire de la mode dispensés in situ en 2027-2018, le Club Culture et Art contemporain vous propose de les redécouvrir en visio en 5 séances avec Aurore, conférencière nationale diplômée de l’Ecole de Louvre, spécialiste de l’histoire du vêtement, chargée notamment de cours devant les œuvres avec l'école du Louvre au Musée d'Archéologie Nationale. Vous l’avez également suivie lors des expositions consacrées à Dior, Balenciaga, Jeanne Lanvin, et au musée Yves Saint-Laurent… Ces visioconférences seront l’occasion de rappeler ce que l’étude de la mode et des parures peut nous apporter sur la compréhension des sociétés.

Au commencement, ce fut sans doute le climat qui adjoint la nécessité de se couvrir. Mais très rapidement, le costume et la parure vont devenir une forme de paraître et de pouvoir, au service de l’expression des différentes hiérarchies sociales. Comme le textile, dans sa définition la plus large, est un matériau fragile, résistant peu ou pas aux affres du temps, nous nous appuierons sur les collections des musées européens, avec un panel aussi vaste que la statuaire, la parure et les fragments textiles conservés. 

 

 

Séance #4 : Du XVII°s au milieu du XIX°, la modernisation des techniques permet l’apparition d’une mode nouvelle 

 

La mode du costume italien présente à la Renaissance s’affaiblit peu à peu pour aller vers des influences surtout espagnoles. Une mode nouvelle est recherchée qui bénéficie de la modernisation du travail notamment pour la fabrication de la soie. Louis XIV joue un rôle dans la mode de cette époque et met la France à l’honneur. Ainsi bien après le Roi Soleil, la somptuosité des robes à la Française du XVIIIième siècle influence toutes les cours européennes. Dans l’Encyclopédie il est mentionné que « le bizarre (est) le plus souvent préféré aux plus belles choses, par cela seul qu’il est le plus nouveau ». Au début du XIX°s, la silhouette féminine retrouve son naturel, les robes sont proches du corps.


Samuel Raharison
Président du Club Culture et art contemporain


Photo : Le Pèlerinage à l'île de Cythère, 1717, Jean Antoine Watteau - Photo (C) Musée du Louvre

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