David Ponson vs. Valérie Paumier : quel avenir pour les stations de montagne ?
Face aux bouleversements climatiques qui affectent profondément les territoires de montagne, la question de l’avenir des stations de ski et du modèle économique qui les soutient devient un enjeu central. La hausse des températures, la fonte des glaciers, la raréfaction de la neige et l’érosion des écosystèmes imposent une transformation inévitable. Mais comment concilier adaptation économique, préservation environnementale et justice sociale dans ces territoires fragiles ? Faut-il miser sur une transition progressive ou engager une refonte radicale du modèle actuel ?
C’est autour de ces questions cruciales que Sciences Po Paris a organisé ce lundi 11 mars un débat réunissant deux figures majeures aux approches contrastées :
David Ponson, directeur de la Division Montagne et Activités Outdoor de la Compagnie des Alpes, entreprise leader dans la gestion des domaines skiables et des parcs de loisirs en Europe. Fort de son expérience opérationnelle, il défend une adaptation progressive des stations, intégrant des stratégies de diversification tout en maintenant le ski comme activité centrale. Il met en avant des actions concrètes pour réduire l’empreinte carbone des stations et assurer la pérennité économique des territoires de montagne.
Valérie Paumier, fondatrice de l’association Résilience Montagne, qui milite pour une transition radicale et une refonte complète du modèle économique en altitude. Selon elle, les mesures actuelles sont insuffisantes et il est urgent de repenser l’habitabilité des territoires de montagne plutôt que leur attractivité touristique. Elle plaide pour une gouvernance plus transparente et indépendante, afin d’éviter que les décisions ne soient dictées par les seuls acteurs économiques.
Loin d’un affrontement stérile, ce débat animé par Anne Béatrice Schlumberger et Gérard Cappelli, a illustré la nécessité d’accepter la discussion et d’explorer collectivement des solutions, plutôt que d’opposer des postures irréconciliables.
David Ponson vs. Valérie Paumier : de nombreux points d’accord
Bien que leurs approches diffèrent, David Ponson et Valérie Paumier partagent un constat commun : les territoires de montagne font face à des défis majeurs liés au changement climatique et doivent impérativement évoluer. Tous deux reconnaissent la nécessité d’adapter le modèle des stations de ski, de mieux encadrer le développement économique et de repenser l’impact environnemental des activités en altitude. Le débat ne porte donc pas sur le besoin de transformation, mais sur la manière de l’orchestrer.
1- La réalité du changement climatique et ses impacts
David Ponson et Valérie Paumier s’accordent sur le constat alarmant des effets du changement climatique en montagne. David Ponson souligne que « les effets du réchauffement climatique sont scientifiquement avérés et partagés par tous. Il s’agit maintenant de déterminer comment nous adaptons nos modèles pour préparer l’avenir. » Il insiste sur la nécessité d’inscrire cette transformation dans une temporalité adaptée, en tenant compte des réalités économiques et de la diversité des territoires.
Valérie Paumier, quant à elle, dresse un état des lieux plus critique : « On observe moins de jours de froid, plus de chaleur, un isotherme zéro degré qui remonte en altitude, un pergélisol qui se réchauffe et se dégrade. Tout cela a des répercussions énormes sur les habitants, l’écosystème, l’agriculture, les industries et les domaines skiables. » Elle met en avant l’accélération des bouleversements climatiques et plaide pour une prise de conscience immédiate : « Aujourd’hui, on n’en est plus à constater, on en est à chercher comment habiter ces territoires avec des perspectives à +4°C. » Tous deux reconnaissent donc que l’économie de la montagne, fondée sur le ski, doit impérativement évoluer, bien que leurs visions de cette transition diffèrent.
2- La nécessité d’une transition et d’une adaptation des modèles économiques
David Ponson et Valérie Paumier conviennent de la nécessité d’une transition des modèles économiques en montagne, bien que leurs approches divergent. David Ponson insiste sur l’importance d’un changement progressif et structuré : « Le modèle historique des stations de ski, basé sur la neige, doit évoluer. Nous avons déjà engagé une diversification avec des activités estivales comme la randonnée, le VTT ou encore la découverte de panoramas remarquables. L’objectif est de désensibiliser progressivement notre modèle du tout-ski. » Il met en avant les initiatives déjà mises en place par la Compagnie des Alpes pour adapter les domaines skiables à un avenir moins dépendant de l’enneigement.
Valérie Paumier, quant à elle, estime que cette transition est trop lente et insuffisante : « On parle encore d’adaptation, mais on n’est plus dans l’adaptation, on est dans l’urgence. Le modèle économique actuel est à repenser en profondeur, car le ski ne sera plus viable à long terme. Il faut arrêter de parler d’attractivité et commencer à parler d’habitabilité. » Pour elle, il ne s’agit pas seulement de diversifier l’offre touristique, mais de repenser complètement la manière dont les territoires de montagne sont gérés et habités face aux bouleversements climatiques.
3- L’importance d’une approche territoriale
David Ponson et Valérie Paumier s’accordent sur la nécessité d’une gouvernance territoriale impliquant l’ensemble des acteurs locaux, bien que leurs visions de la concertation diffèrent. David Ponson met en avant l’importance de travailler à l’échelle locale : « La transition doit être pilotée à l’échelle des territoires, avec les élus, les entreprises, mais aussi les habitants. Il faut une vision plus large, peut-être à l’échelle d’un massif, pour réfléchir aux mobilités, aux infrastructures et à l’évolution des activités économiques. » Il insiste sur le besoin d’une approche pragmatique et concertée entre les différents acteurs du développement en montagne.
Valérie Paumier, quant à elle, critique le manque d’indépendance de certaines concertations actuelles et plaide pour des discussions réellement neutres : « Il faut des moratoires par territoire avec une médiation neutre, où l’intérêt général est au centre des débats. Aujourd’hui, les décisions sont souvent biaisées par des acteurs économiques dominants, alors qu’il faut avant tout inclure les habitants, qui sont les premiers concernés. » Elle souligne également que « si les recours juridiques explosent, c’est bien la preuve qu’il y a un problème de concertation en amont. » Tous deux s’accordent donc sur l’importance de renforcer la prise de décision à l’échelle territoriale, mais avec des modalités de gouvernance encore sujettes à débat.
4- La nécessité d’une meilleure régulation
David Ponson et Valérie Paumier reconnaissent tous deux que la régulation du développement en montagne doit être renforcée, bien qu’ils en aient une approche différente. David Ponson souligne la nécessité d’un cadre juridique clair pour accompagner la transition des stations de ski : « On voit bien que les élus locaux manquent d’outils pour maîtriser le développement de leur territoire. Il faut peut-être imaginer une ‘Loi Montagne 3’ qui permettrait d’intégrer des critères environnementaux et de donner aux collectivités les moyens d’agir efficacement. » Il met en avant le rôle que l’État pourrait jouer pour encadrer cette évolution, tout en laissant une marge d’action aux acteurs locaux.
Valérie Paumier, de son côté, critique le manque de contrôle sur l’urbanisation et appelle à des mesures plus strictes : « Aujourd’hui, on continue de construire en montagne alors qu’on sait que le modèle est en crise. Il faut arrêter d’aggraver le problème avec des projets immobiliers qui rendent ces territoires encore plus vulnérables. La priorité, ce n’est pas d’attirer plus de touristes, c’est de garantir l’habitabilité de ces espaces face aux bouleversements à venir. » Elle va plus loin en remettant en question les décisions actuelles : « Il faut une régulation indépendante, sans influence des promoteurs et des acteurs économiques dominants, sinon on continuera à foncer droit dans le mur. » Si tous deux s’accordent sur la nécessité d’un cadre renforcé, David Ponson mise sur une adaptation progressive des règles, tandis que Valérie Paumier demande un changement radical et immédiat pour éviter une crise territoriale irréversible.
Tourisme, climat et gouvernance : où placer le curseur de la transition ?
Entre impératifs environnementaux, réalités économiques et attentes des territoires, la transition des stations de montagne soulève de nombreuses questions. Si chacun s’accorde sur la nécessité de faire évoluer le modèle actuel, le débat porte sur le rythme, l’ampleur et les leviers de cette transformation. Faut-il privilégier une adaptation progressive du tourisme de montagne ou amorcer une rupture plus radicale ? Quel rôle doivent jouer les acteurs publics et privés dans cette transition ? Autant de questions essentielles qui structurent les réflexions autour de l’avenir des stations.
1- L’urgence de la transition
David Ponson et Valérie Paumier expriment des visions contrastées sur le rythme et l’ampleur de la transition à mener pour l’avenir des stations de montagne. David Ponson reconnaît l’urgence du changement climatique, mais insiste sur la nécessité d’une approche progressive : « On parle de transformation sur plusieurs décennies. Il faut prendre en compte la temporalité, car les stations de ski ne peuvent pas basculer du jour au lendemain vers un nouveau modèle. Il faut tester, expérimenter et adapter les solutions en fonction des territoires. » Il met en avant les initiatives déjà mises en place, comme la diversification des activités estivales, mais souligne que « nous avons besoin de temps pour mener cette transition sans mettre en péril l’économie locale et les emplois. »
Valérie Paumier, en revanche, estime que ce discours est trop attentiste et que l’ampleur du changement impose des décisions immédiates : « À +4°C, on ne parlera plus d’attractivité des stations, mais d’habitabilité des territoires. Le problème, c’est que chaque année on repousse les vraies décisions sous prétexte que c’est compliqué économiquement. Mais si on attend encore, on n’aura plus rien à adapter. » Elle critique le fait que « depuis 2008, la Cour des comptes alerte sur le retard des Alpes du Nord dans l’anticipation du changement climatique, et pourtant on continue à demander du temps. » Ainsi, là où David Ponson défend une adaptation progressive et maîtrisée, Valérie Paumier appelle à des mesures immédiates et radicales pour éviter un effondrement des territoires de montagne.
2- Le modèle économique actuel des stations de ski
David Ponson et Valérie Paumier défendent des approches différentes sur l’avenir du modèle économique des stations de ski et la manière dont il doit évoluer face aux défis climatiques. David Ponson défend une approche progressive où le ski reste une activité centrale tout en développant d’autres leviers économiques : « Aujourd’hui, près de 90 % du chiffre d’affaires en montagne est lié à la pratique du ski. Nous devons progressivement diversifier nos offres, mais il est illusoire de penser qu’on peut abandonner complètement cette activité du jour au lendemain. » Il insiste sur le fait que « la montagne a tout à gagner à être pratiquée toute l’année, mais la transition doit être maîtrisée et adaptée à chaque territoire. »
Valérie Paumier, en opposition, considère que ce modèle est déjà dépassé et qu’il faut changer radicalement d’approche : « Le ski est une activité en déclin. On peut essayer de faire durer le modèle un peu plus longtemps, mais à quel prix ? Aujourd’hui, on parle d’un système qui repose encore largement sur l’artificialisation de la neige et qui attire une clientèle internationale en avion. Ce n’est plus viable. » Elle critique l’idée d’une simple diversification et appelle à une transformation plus profonde : « Il faut arrêter de parler d’attractivité et commencer à parler d’habitabilité. Miser uniquement sur le tourisme, c’est rendre ces territoires encore plus vulnérables. » Là où David Ponson cherche à adapter le modèle existant sans rupture brutale, Valérie Paumier plaide pour une refonte totale de l’économie de la montagne, moins dépendante du tourisme et plus résiliente face aux défis à venir.
3- Le rôle de l’immobilier en montagne
David Ponson reconnaît que le marché immobilier est un enjeu clé, mais il estime qu’il faut trouver un équilibre : « Les collectivités ont de plus en plus de mal à maîtriser le développement de l’immobilier en station. Il faudrait leur donner des outils pour mieux encadrer la construction et préserver l’équilibre entre résidences secondaires, logements saisonniers et infrastructures touristiques. » Il admet que « la hausse des prix de l’immobilier complique l’accès au logement pour les travailleurs locaux, » mais insiste sur le fait que « les investissements restent nécessaires pour maintenir l’attractivité et la viabilité économique des territoires. »
À l’inverse, Valérie Paumier critique vivement le modèle immobilier en place, qu’elle considère comme l’un des principaux obstacles à une véritable transition écologique et sociale en montagne : « On continue de construire en station alors qu’on sait que le modèle actuel est en crise. Plus on construit, plus on attire une clientèle internationale qui vient en avion, ce qui aggrave l’impact carbone des stations. » Elle souligne également que « les prix immobiliers explosent, rendant impossible le logement des habitants à l’année, ce qui transforme peu à peu les stations en villages fantômes. » Selon elle, il faut « un moratoire sur la construction touristique en montagne pour éviter d’aggraver encore la situation. »
Là où David Ponson défend une régulation progressive du marché pour accompagner la transition, Valérie Paumier appelle à un changement radical, en limitant drastiquement l’urbanisation et en repensant la manière d’habiter la montagne.
4- Les moyens de réduire l’empreinte carbone des stations
David Ponson et Valérie Paumier adoptent des approches différentes sur les stratégies de réduction de l’empreinte carbone des stations de ski, l’un mettant en avant des actions mesurables et des résultats chiffrés, tandis que l’autre plaide pour une transformation plus radicale du modèle. David Ponson met en avant les actions concrètes déjà engagées par la Compagnie des Alpes pour limiter les émissions de CO₂ : « Nous avons pris des engagements forts pour réduire nos émissions, notamment en remplaçant le carburant de nos dameuses par du biocarburant, ce qui réduit jusqu’à 85 % des émissions de CO₂ et 65 % des particules fines. » Il insiste également sur la contribution de l’entreprise à la séquestration du carbone : « Nous travaillons avec l’ONF et les communes pour replanter des forêts locales sur des zones touchées par des tempêtes ou la maladie, afin de capter le carbone et préserver la biodiversité. » Enfin, il rappelle que « nous développons de nouvelles activités en montagne, notamment en été, pour rendre les stations moins dépendantes du ski et de la neige de culture. »
Valérie Paumier, quant à elle, estime que ces mesures sont marginales par rapport aux véritables enjeux climatiques et que le problème principal reste l’impact des flux touristiques : « On peut bien planter quelques arbres et passer aux biocarburants, mais tant que l’on continuera à attirer une clientèle internationale qui prend l’avion pour venir skier, on ne résoudra rien. Le scope 3 des stations, c’est-à-dire les émissions liées aux déplacements des touristes, est le vrai sujet dont personne ne veut parler. » Elle critique le modèle actuel qui repose encore largement sur une clientèle lointaine : « Le ski est un sport de riches qui implique des trajets en avion et en voiture depuis l’étranger. Tant qu’on ne remet pas en cause ce modèle, toutes les mesures de ‘décarbonation’ restent anecdotiques. »
5- La gouvernance et la prise de décision
David Ponson défend une approche institutionnelle où les acteurs existants – élus, entreprises et État – doivent piloter le changement : « La transition doit être encadrée à l’échelle des territoires, avec une gouvernance locale qui associe les stations, les collectivités et les services de l’État. Ce sont eux qui connaissent le mieux les réalités économiques et sociales et qui sont les mieux placés pour structurer cette évolution. » Il insiste sur la nécessité d’une approche pragmatique : « Il ne s’agit pas de tout bouleverser d’un coup, mais d’adapter progressivement nos modèles en concertation avec l’ensemble des parties prenantes. »
Valérie Paumier, en revanche, remet en question la neutralité des décisions actuelles et plaide pour une gouvernance indépendante afin d’éviter que les intérêts économiques ne priment sur l’intérêt général : « Aujourd’hui, ce sont les mêmes acteurs qui pilotent la transformation et qui défendent le modèle existant. Comment peut-on espérer un véritable changement si les promoteurs, les exploitants et les élus qui ont construit ce système continuent à dicter les règles ? » Elle réclame une approche différente, basée sur des décisions réellement collectives : « Il faut un moratoire par territoire avec une médiation neutre, indépendante des lobbys économiques et politiques, où les habitants, les scientifiques et les associations ont un vrai pouvoir de décision. »
Là où David Ponson privilégie une transition pilotée par les structures en place et ancrée dans les dispositifs existants, Valérie Paumier exige une refonte de la gouvernance avec des instances indépendantes, pour éviter que les décisions ne soient biaisées par des intérêts économiques à court terme.
Conclusion du débat – Quel avenir pour les territoires de montagne ?
Ce débat a permis de mettre en évidence les convergences et divergences entre les deux intervenants, tout en soulignant l’importance du dialogue sur l’avenir des stations de ski. David Ponson a insisté sur le fait que l’adaptation passe par des actions concrètes et mesurables, en s’appuyant sur des chiffres et des initiatives déjà mises en place pour limiter l’impact environnemental. À ses yeux, la transition ne doit pas être subie mais construite avec intelligence, en intégrant progressivement de nouveaux modèles économiques sans sacrifier l’équilibre des territoires.
Valérie Paumier, quant à elle, estime que ces efforts, bien qu’existants, ne sont pas à la hauteur de l’urgence climatique et que seule une remise en question plus radicale du modèle permettra d’assurer un avenir viable aux territoires de montagne.
Dans ce contexte, les Jeux Olympiques d’hiver représentent un enjeu symbolique fort. David Ponson voit ces événements comme une opportunité pour la montagne, mettant en avant l’impact économique et la visibilité qu’ils offrent aux stations. Selon lui, « les JO permettent d’attirer l’attention sur les territoires de montagne, de moderniser les infrastructures et d’accélérer les investissements nécessaires à leur transition. » Il considère qu’avec une approche plus durable, les Jeux peuvent être un levier pour l’innovation et l’adaptation des stations face au changement climatique.
Valérie Paumier, en revanche, adopte une position plus critique. Selon elle, « les Jeux Olympiques entretiennent un modèle dépassé, fondé sur des infrastructures lourdes et une dépendance excessive à la neige de culture » Elle met en garde contre « la fuite en avant économique qui pousse à investir massivement dans des stations de haute altitude, au lieu de repenser un modèle plus résilient et compatible avec l’évolution du climat. »
Par ailleurs, la question des transports a été abordée comme un levier essentiel pour réduire l’empreinte carbone des stations. Si David Ponson souligne les efforts réalisés par certaines stations pour limiter les émissions liées à l’exploitation des domaines skiables, Valérie Paumier insiste sur la nécessité d’agir en priorité sur le “scope 3”, c’est-à-dire les émissions liées aux déplacements des touristes, qui représentent la part la plus importante du bilan carbone des stations. Le développement du transport ferroviaire, avec des lignes directes vers les stations, apparaît comme une solution clé pour rendre la montagne plus accessible sans aggraver son impact écologique. Mais ces infrastructures sont-elles suffisamment développées et attractives pour réellement modifier les habitudes de déplacement ?
Dans cette discussion, un point essentiel s’est dégagé : il est impératif d’aborder ces sujets avec ouverture et sans crispation idéologique. Comme l’a souligné David Ponson, « il faut débattre de tout et avec tout le monde », sans tomber dans des oppositions stériles. Car si les visions diffèrent, l’objectif est commun : trouver des solutions pour garantir un avenir durable aux stations de montagne et à leurs habitants.
Crédits photographiques : I Love Ski

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