C'est avec une infinie tristesse que nous avons appris la mort en Inde de Sunaina Karkarey, diplômée 2010 du Master journalisme.
Toute l'équipe de l'Ecole de journalisme de Sciences Po est profondément affectée par cette nouvelle. Ses camarades, ses enseignants et toute la communauté Sciences Po veut témoigner, à l'égard de ses enfants, de son mari, sa famille, ses proches, de l'exceptionnelle force de travail et joie de vivre de Sunaina, arrivée à l'Ecole de journalisme après un échange au Collège Universitaire de Sciences Po.
Nombreux sont ses camarades et enseignants qui ont souhaité lui rendre hommage via des textes, mots, images et souvenirs partagés.
Sunaina was one of my closest friends during my two years at Sciences Po Journalism School. The first time we met, she introduced herself then emphasised the way her name should be pronounced: “Su - nay - nah.” We were both international students and it was comforting to have another English speaker to share the experience with. During the third week of the first module, I confided in Sunaina about how overwhelmed I felt because of all the coursework. She told me she felt the same way, and we made a pact to keep going. We offered each other emotional and practical support over the years, cheering each other on when we got internships, freelance work and eventually full-time jobs. Sunaina had a way of putting everyone at ease with her smile, which lit up the room. I'll always remember her smile.
Lisa Pham, diplômée 2010
Quand je pense à Sunaina, c’est ses yeux pétillants qui me viennent à l’esprit. I see her twinkling eyes. Her bright smile. I hear her infectious laugh and feel her uplifting spirit. I remember conversations in the Sciences Po newsroom, about the latest school assignments and our favourite Bollywood movies. I remember basking in the sun in Switzerland at her side and laughing with her in busses and trains. Her energy, cheerfulness and kindness transcend every memory I have of her. She was a wonderful person and a wonderful friend. I am truly heartbroken, and my thoughts go to Gautam, her husband, and their children.
Isabelle Schäfer, diplômée 2010
Sunaina was an international student in my class at Sciences Po. We weren't very close, but I remember her vividly. It took courage to study journalism in French for international students, who had to work twice as much as most of us, but Sunaina always had a smile on her face. Most importantly, you could tell she was smart as a whip and determined to make the most of the experience. A few years later, short after her daughter was born, she posted a picture on social media which said that her little girl was the lastest in several generations of strong women in her family. I remember thinking 'how insipiring will Sunaina be for this little girl'. I hope she will be remembered as the bright young womna and accomplished journalist she was.
Marion Solletty, diplômée 2010
De la promotion de Sunaina à Sciences Po, je n’ai connu que peu de personnes. N’étant pas dans la même année, nous nous fréquentions peu. Je ne connaissais pas encore vraiment Sunaina, mais j’avais du plaisir à la croiser car elle était toujours souriante, gaie. Un rayon de soleil dans ces couloirs parfois si sérieux. On avait envie de lui parler, tout simplement. C’est à Reuters que j’ai véritablement découvert Sunaina. Là encore, j’aurais pu ne pas vraiment la connaître, passer à côté d’elle - elle travaillait pour le service télé, moi le service texte. Elle évoluait coté anglophone, et moi côté francophone. Mais Sunaina faisait partie de ces êtres solaires qui ne vous laissent pas indifférents, même quand vous ne travailliez pas directement avec elle. L’équipe télé de Reuters était de loin la plus sympathique de la rédaction.... personne je pense ne chercherait à contredire ce constat... j’avais donc du plaisir à aller papoter avec eux, de temps en temps, dans leur petit coin chaleureux... Et parmi eux, Sunaina faisait partie des gens que j’ai aimé côtoyer. Avec sa bouille d’enfant, sa bonne humeur et son sourire bienveillant, Sunaina était l’une de ces personnes qui faisait l’unanimité... C’est pour cette raison que sa disparition nous touche tous autant, que l’on ait été très proche, proche, ou que l’on ait simplement fait un petit bout de chemin à ses côtés. C’est pour cette raison aussi que son image et son souvenir ne nous quitterons jamais.
Chine Labbé, diplômée 2009
Bien que j'avais presque le double de son âge lorsque nous nous sommes rencontrées chez Reuters, Sunaina, ma voisine de bureau pendant de longues années, est devenue à la fois ma collègue, ma prof - a native English speaker - et puis très vite "a true friend" et surtout un soleil. J'allais écrire mon soleil, mais je réalise au gré des témoignages qui arrivent depuis l'annonce de sa disparition, que nous avons tous été touchés et émus par cette jeune femme brillante et douce, au sourire radieux qui inondait de sa lumière intérieure. Tout le monde se souvient de Sunaina, intelligente, combative, une vraie pro, discrète mais déterminée. Je t'adorais, tu étais aussi très très drôle et je sais qu'aucun de ceux qui t'ont connue ne t'oubliera jamais.
Pauline Adès-Mével, enseignante à l’Ecole de journalisme de Sciences Po
Cela fait quelques années que je n’ai pas revu le sourire de Sunaina. Mais ce sourire là et la douceur qui en émanait sont difficiles à oublier. Ils m’accompagneront toute ma vie.
Emanuele Marzari, diplômé 2010
Je n'avais pas revu Sunaina depuis notre soirée de remise des diplômes, il y a plus de dix ans maintenant. Je me souviens d'elle, toujours si souriante et pleine de joie de vivre. Je crois que personne n'a oublié son sourire.
Carole Dieterich, diplômée 2010
Sunaina était une camarade de promo. Nous avons régulièrement travaillé ensemble à l'école et en binôme en spé télé. Je ne garde que de très bons souvenirs de nos échanges à l'école. Sunaina était très discrète mais cette discrétion cachait aussi un vrai sens de l'humour. Sunaina était extrêmement gentille et douce. Elle était attentive aux autres, une personne sur qui l'on pouvait compter. J'adresse mes sincères condoléances à ses proches, amis et famille.
Lucile Degoud, diplômée 2010
Je me souviendrai toujours du sourire, de la douceur et de la gentillesse de Sunaina, toujours sympa et conciliante quand nous avions des travaux à faire ensemble à l’Ecole de journalisme. Je me souviens aussi d'une petite nana forte de caractère, qui ne se laissait pas marcher sur les pieds et savait très bien ce qu'elle voulait. Toutes mes pensées et prières pour sa famille et spécialement pour son mari et ses deux enfants si petits.
Antoinette Jeanson-Martin, diplômée 2010
My dearest Sunaina,
On ne se connaissait pas bien
Et pourtant, parfois,
Dans les allées de mes souvenirs éclot soudain ton sourire
Un feu sans artifice,
Une étincelle de joie,
Un halo discret et délicat
Qui encore aujourd'hui
M'accompagne
Ma très chère Sunaina
On ne se connaissait pas bien,
Et pourtant, parfois,
Se déployait dans ce sourire-là
Une lueur de nostalgie
Ou était-ce de mélancolie?
Une envolée de tons pastels
Une invitation au naturel
Qui encore aujourd'hui
M'accompagne
My lovely Sunaina,
Loin de la course de nos vies
En ta présence, la poésie
Qui encore aujourd'hui
T'accompagne
Célia Héron, diplômée 2010
Sunaïna c’était une intelligence vive et une grande modestie. Elle était de ceux dont la gentillesse est là comme un cadeau, constante et désintéressée. Je garderai en mémoire son regard pétillant, son sourire qu’elle habitait avec joie, sa curiosité et son envie de croquer le monde. Nous pensons fort à sa famille et surtout à ses enfants.
Julie Trassard-Donatien, diplômée 2010
Sunaina avait partagé avec nous deux années riches à l’Ecole de journalisme. Elle était une camarade solidaire et enthousiaste. Je garde avant tout le souvenir de son sourire, apparu dès ses premiers jours à l'école, et que je n'ai jamais vu disparaître. Hier, une amie de promotion nous a partagé quelques photos de ces deux années et de la fête pour le diplôme, à l'été 2010, où ce sourire ne quitte jamais Sunaina. Mes pensées vont à sa famille, son mari, ses enfants dont je n'ose imaginer la peine.
Rémi Brancato, diplômé 2010
Sincères condoléances, Sunaina était joyeuse, curieuse et motivée. Pendant les années d'école de journalisme à Paris elle s'est montrée ouverte à tous et savait rassembler les étudiants autour de sa gentillesse, ses discussions amicales et son humour. Sa passion pour le journalisme reflétait sa capacité à s'adapter aux différentes cultures et à s'intéresser aux vies des autres. Je souhaite à sa famille et ses amis du courage pour traverser cette période de deuil.
Sincere condolences, Sunaina was joyful, curious, and motivated. During her journalism school years in Paris she showed openness to all and knew how to regroup students around her kindness, friendship and humor. Her passion for journalism reflected her great capacity to adapt to different cultures and to be interested in the lives of others. I wish her family and friends courage as they cross through this period of grief.
David Owen, diplômé 2010
L’Ecole de journalisme est un peu loin, et mes souvenirs sont malheureusement trop vagues, mais je garde en mémoire le très beau sourire de Sunaina. Elle était un véritable rayon de soleil dans notre promotion, d'une gentillesse et d'une générosité extrêmes. Je suis vraiment peinée de cette terrible disparition. Sans avoir d'anecdotes à partager, je voulais néanmoins exprimer mes plus sincères condoléances à sa famille et tout mon soutien à ses enfants et à son mari.
Claire Tomasella, diplômée 2010
Il est des êtres lumineux qui d'un sourire dégagent chaleur et générosité, avec qui l'on se sent en confiance dès le premier regard. Sunaina était de ceux-là et jamais je n'oublierai sa douce curiosité et ses yeux malicieux, qui ont égayé nos années d'étude à Sciences Po.
Coline Garre, diplômée 2010
Sunaina, tu étais une camarade ouverte, appliquée, courageuse et toujours avenante. Je ne t'oublierai jamais. Repose en paix.
Anaïs Cordoba, diplômée 2010
Nous n’étions pas proches avec Sunaina du temps de l’école, mais nous avons parfois fait équipe ensemble pour des projets. C’était toujours simple de travailler et d’échanger avec Sunaina. Elle savait faire partager son avis, sans l’imposer, avec douceur mais fermeté. Je garde le souvenir d’une jeune femme discrète, gentille et déterminée. Je souhaite beaucoup de force et de courage pour ses proches, son mari et ses enfants.
Charlotte Lazimi, diplômée 2010
Son sourire chaleureux remplissait l’espace de bonnes ondes. Dans mon souvenir des années d’école, Sunaina était quelqu’un de doux et discret, mais elle avait des idées bien claires et une forte volonté de changer ces choses qui lui tenaient à coeur. Son départ laisse un grand vide, plein de questions et énormément de tristesse. Tu nous manqueras, chère amie.
Paolo Bosonin, diplômé 2010
Quelle tristesse. Et quelle tristesse de savoir que ces deux enfants vont grandir sans leur mère. Cela faisait longtemps que je n’étais plus en contact avec Sunaina mais je garde un souvenir très précis d’elle, des deux années partagées à l’Ecole de journalisme. C’était une personne enjouée, vive, ultra débrouillarde, pleine d’énergie. On avait notamment travaillé ensemble sur un reportage sur le mal logement, en spécialité télé, et, encore étudiante, elle laissait voir les qualités professionnelles de la journaliste qu’elle était en train de devenir : rapide, pragmatique, efficace, intelligente. J’ai retrouvé nos échanges de l’époque, lorsque nous partagions des moments en dehors de l’école, en sortant en groupe manger au restaurant par exemple. Dans l’un de ses messages, en 2009, elle rend visite à ses proches en Inde et propose gentiment de me ramener un bracelet ou une écharpe en cadeau. C’était une personne humaine et attentive. Toutes mes pensées vont à ses proches et à ses deux enfants.
Flora Genoux, diplômée 2010
C’est une terrible nouvelle qui m’a beaucoup touchée et fait réfléchir. Alors que nous étions dans la même promo, je connaissais à peine Sunaina. Quand je pense à elle, je vois toujours son grand sourire. Mais je ne saurais décrire la femme qui se cachait derrière. Faute de mots, je regarde quelques photos prises à l’école, pendant notre voyage de promo en Suisse et lors de notre fête de diplomation en juillet 2010. C’est la dernière fois que je l’ai vue – et en regardant les photos, on dirait qu’on a passé la soirée ensemble à rire et à danser. Cela me réconforte un tout petit peu qu’on se soit retrouvé de cette manière après deux années étudiantes principalement séparées. Toutes mes pensées sont avec sa famille. Cela doit être tellement dur pour eux, je ne peux même pas imaginer.
Nina Drewes, diplômée 2010
Chère Sunaina, Je me souviens ton sourire permanent, ton éternelle bonne humeur... Et à quel point nous avions ri en réalisant, pour l'un de nos cours sur le journalisme numérique, un lip dub reprenant des chansons emblématiques de publicités. Toutes mes pensées à tes enfants et ton mari.
Claire Bauchart, diplômée 2010
Je suis tellement triste d'apprendre le décès de Sunaina. C'est inconcevable. J'avais travaillé avec elle sur plusieurs projets lorsque nous étions étudiantes, et je crois que c'est avec elle, parmi tous mes camarades, que j'ai le plus apprécié de collaborer. Elle était déjà très professionnelle, toujours calme, réfléchie, fiable, on ne pouvait rêver meilleur binôme. On sentait aussi en elle une grande sérénité. Elle devait être une maman formidable. Je suis maman moi-même et je ne peux que ressentir une immense empathie à son égard, en pensant à ce qu'elle a dû traverser ces derniers jours, mais aussi bien sûr à l'égard de son mari et de ses enfants. Je voudrais faire quelque chose en sa mémoire. Si l'école est en contact avec ses proches, pourriez-vous leur demander ce qui aurait du sens pour lui rendre hommage? Une cause qui lui tenait à cœur, une association qu'elle soutenait et qu'on pourrait soutenir à notre tour, ou simplement écouter une musique, regarder un film, lire un livre qu'elle aimait et aurait voulu partager, je ne sais pas... je n'étais plus en contact avec Sunaina ces dernières années, mais je pensais régulièrement à elle, et je continuerai.
Camille Le Tallec, diplômée 2010
C’est une terrible nouvelle. Sunaina était une des camarades que j’appréciais le plus dans la promo 2010. Discrète et pétillante à la fois, elle était d’une grande gentillesse et nous avons partagé ensemble des moments joyeux, souvent autour de bons repas réunionnais ou indiens. Je n’ai jamais eu l’occasion de la revoir depuis mon départ de Paris, je ne connais donc pas sa famille mais je leur adresse mes sincères condoléances et leur souhaite du courage pour surmonter cette épreuve.
Gaëlle Gonthier, diplômée 2010
Je me souviens de son sourire lumineux, de ses yeux qui pétillent, de sa gentillesse et de sa discrétion.
Salomé Legrand, diplômée 2010
It was a morning in September, thirteen years ago already. All of us were beyond excitement to start the Journalism School we had all fought so hard to be a part of.
You told me you were from India, and when asked more specifically from what place, in this half-continent country of yours, you smiled politely and explained that I probably wouldn’t know it. « It’s called Pune, » you eventually said. And you were right, the European young man I was then had never heard of that place, though it was and still is among India’s biggest cities. This is how I remember you, Sunaina: a gentle, humble, understanding, smiling young woman. I recall the classes, the workshops, the drinks and parties we attended over those two years, during which you would be reserved most of the time, but could also unexpectedly burst into outrage over this or that issue - however always with the lightness and sense of humor that, I feel, defined you.
I did not expect an email with a piece of news from 7,000 kilometers away, from a city called Pune in India, to cause a quake this past weekend, both in my mind and among our class of 2010. We had lost contact over the years so I looked you up online, shocked by what I had just learned. It might sound absurd to have performed such a search, but these are irrational days we are living, and the disease that claimed your life and that we have so much trouble making sense of unfortunately illustrates the absurdity of our times.
We will look after your children and I hope they're able to experience life in Europe if they feel like it - just like their mother did in her twenties.
I also know you had returned to India and I hope it was because you felt homesick and not because you had gotten tired of French people!
Your friends from Sciences Po Journalism School had you in their hearts and minds all weekend, Sunaina: your smile, your kindness, your personality will be greatly missed.
Félix Briaud, diplômé 2010
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