Cycle « Modes et Parures en Europe » - Séance #5 : Du Second Empire aux grands couturiers du XX°s, démocratisation ou starisation de la mode ?

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Reprenant une série de cours d’histoire de la mode dispensés in situ en 2027-2018, le Club Culture et Art contemporain vous propose de les redécouvrir en visio en 5 séances avec Aurore, conférencière nationale diplômée de l’Ecole de Louvre, spécialiste de l’histoire du vêtement, chargée notamment de cours devant les œuvres avec l'école du Louvre au Musée d'Archéologie Nationale. Vous l’avez également suivie lors des expositions consacrées à Dior, Balenciaga, Jeanne Lanvin, et au musée Yves Saint-Laurent… Ces visioconférences seront l’occasion de rappeler ce que l’étude de la mode et des parures peut nous apporter sur la compréhension des sociétés.

Au commencement, ce fut sans doute le climat qui adjoint la nécessité de se couvrir. Mais très rapidement, le costume et la parure vont devenir une forme de paraître et de pouvoir, au service de l’expression des différentes hiérarchies sociales. Comme le textile, dans sa définition la plus large, est un matériau fragile, résistant peu ou pas aux affres du temps, nous nous appuierons sur les collections des musées européens, avec un panel aussi vaste que la statuaire, la parure et les fragments textiles conservés. 

 

 

Séance #5 : Du Second Empire aux grands couturiers du XX°s, démocratisation ou starisation de la mode ? 

 

Les années 1850 voient le développement des crinolines - en 1860 cinq millions sont fabriquées sur le territoire français – et en 1865 la tournure ou « faux-cul » fait son apparition. La silhouette en S caractérise le corps féminin vu de profil alors que du côté masculin, leur vestiaire connait peu de changements et reste influencé par l’Angleterre.  Entre 1890 et 1900 la majorité des hommes porte un complet-veston pour les promenades. La naissance des grands magasins et de la haute couture, avec l’anglais Charles Worth, signent une nouvelle manière de concevoir et de consommer la mode. Si la Belle époque voit Madeleine Vionnet ou Jeanne Lanvin abandonner le corset, l’entre-deux-guerres poursuit cette tendance avec l’apparition de la mode sportive notamment avec Coco Chanel et la recherche de moins de rigidité. C’est ce panorama de la mode moderne que nous vous proposons de découvrir.


Samuel Raharison
Président du Club Culture et art contemporain


Photo : Robe de Jeanne Lanvin – 1926-1927 

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