Abonnement opéra 2025/2026 : une nouvelle saison lyrique pleine de classiques et de belles découvertes

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Les quatre grandes Maisons lyriques parisiennes viennent de publier leur programme 2025-2026. Votre club vous propose un abonnement qui reflète la richesse et la variété de ces offres: quelques classiques bien distribués (Aïda de Verdi, Iphigénie en Tauride de Gluck, la Damnation de Faust de Berlioz, L’enlèvement au sérail de Mozart, …), plusieurs spectacles qui vont être les événements de la saison (Un bal masqué de Verdi, Eugène Oneguine de Tchaïkovski, Satyagraha de Glass) et une quasi-découverte pour un réjouissant spectacle de fin d’année (Robinson Crusoë d’Offenbach).Ces œuvres seront servies par des grands noms du chant français (Tézier, Bernheim, Devieilhe, …) et de grands interprètes internationaux (Netrebko, Beczala, …).Du point de vue pratique, nous avons évité les vacances scolaires. Nous avons choisi les productions scéniques et les distributions qui nous paraissaient les meilleures parfois sans véritable choix de dates. Nous proposons cette année encore une sélection plus courte de découverte (spectacles marqués *).Aïda * (1871) de Verdi nous entraînera le 4 octobre à Bastille pour une partition merveilleuse d’équilibre qui offre une synthèse unique entre tradition romantique italienne et grand opéra français.  Une nouvelle mise en scène pour Paris (Shirin Neshat), une belle distribution (Saioa Hernandez dans le rôle-titre, Piotr Beczala en Radamès et Eve-Maud Hubeaux en Amneris) et la direction de Michele Mariotti promettent un début de saison triomphal.Le 8 novembre nous irons à l’Opéra-Comique pour Iphigénie en Tauride (1779), un des plus grands chefs d’œuvre de Christoph Willibald Gluck, le compositeur qui révolutionna l’opéra de son temps. Dans le bel écrin sonore de la salle Favart, et sous la baguette de son directeur, Louis Langrée, nous découvrirons la nouvelle production de Wajdi Mouawad de cette grande tragédie lyrique. Un beau moment de drame dans une acoustique qui s’y prête au mieux.Le 15 novembre nous emmènera au Théâtre des Champs-Elysées (TCE) pour voir et écouter un des chefs d’œuvre du romantisme français, La Damnation de Faust (1846). L’œuvre dramatique la plus populaire d’Hector Berlioz a toujours attiré les plus grands chanteurs. Benjamin Bernheim y fera sa prise de rôle dans une nouvelle production de Silvia Costa avec le Palazetto Bru Zane, gage de qualité. Un grand moment lyrique en perspective.Le 12 décembre, Jacques Offenbach nous invite de nouveau au TCE pour nous mettre dans l’ambiance des fêtes et écouter / voir son rare Robinson Crusoé * (1867), une brillante satire, dans la production des complices Laurent Pelly / Marc Minkowski avec la fine fleur du chant français et international (Brownlee, Fuchs, Mauillon, ...). Sourire assuré pour les fêtes.Le 1 février 2026, c’est le Palais Garnier qui nous accueillera pour Eugène Onéguine * (1879) de Piotr Tchaïkovski, un des sommets de l’opéra russe dans une distribution russe sous la baguette d’un de ses meilleurs connaisseurs Semyon Bychkov, et dans la toute nouvelle création de son complice pour l’occasion, l’acteur britannique Ralph Fiennes, fin connaisseur et de longue date de l’œuvre de Pouchkine. Un des grands moments de la saison.Le 8 février 2026, nous entendrons, à Bastille, Un Bal masqué * (1859) de Giuseppe Verdi, mixture parfaite entre tragique et comique, sous la direction de Speranza Scapucci et avec une distribution de tout premier ordre : Anna Netrebko, Ludovic Tézier, Matthew Polenzani dans la belle production de Gilbert Deflo … Un grand moment d’opéra !Nous retournerons au Palais Garnier le 10 avril pour la première entrée au répertoire d’une œuvre de Philip Glass, en l’espèce Satyagraha (1980), deuxième volet de sa trilogie sur de grands hommes, ici Gandhi. Œuvre envoûtante, célébration rituelle, elle est présentée ici dans une mise en scène / chorégraphie de Bobbi Jen Smith et d’Or Schraiber avec, dans le rôle-titre, l’extraordinaire contre-ténor Anthony Roth Costanzo, grand connaisseur de l’œuvre de Glass, sous la direction d’Ingo Metzmacher, grand amateur du répertoire récent.Le 14 mai, nos pas nous dirigeront vers Bastille pour écouter et voir Rusalka (1901) d’Antonin Dvorak, un des sommets de l’opéra romantique, dans la belle et classique mise en scène de Robert Carsen avec Ekaterina Gubanova, Jamie Barton et, dans le rôle-titre, Nicole Car, une des meilleures sopranos de sa génération, sous la baguette de Kazushi Ono. Nous terminerons notre abonnement le 10 juin avec Mozart et L’Enlèvement au sérail * (1782) au TCE. Succès éclatant qui a lancé la carrière viennoise du compositeur, ce singspiel sera dirigé par Laurence Equilbey avec Amitai Pati et Jessica Pratt dans les deux rôles principaux. « Trop de notes » aurait dit l’empereur Joseph II ? On en redemande depuis…Notre proposition se décline en trois catégories A, B et C et offre aussi une version «découverte » en cinq spectacles (marqués *) : les deux Verdi, Offenbach, Tchaïkovski et Mozart.  Compte tenu de la configuration des lieux, et pour permettre un meilleur confort visuel et auditif, nous avons choisi de prendre des catégories supérieures pour l’Opéra Garnier et le Théâtre des Champs Elysées, (A=1, B=2 et C=3 au lieu de A=3, B=4 et C=5 à Bastille) et pour l’Opéra-Comique (B=1, C=2 et D=3). Que vous soyez novice ou amateur chevronné, nous vous attendons nombreux dans notre sympathique et vivant groupe d’abonnés.Jean-François BourdeauxPrésident du Club OpéraNB : les abonnements du club à tarif privilégié sont réservés aux alumni à jour de cotisation à l'association (hormis leurs accompagnants).

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