[Paris Opéra Festival] « No(s) Dames » Hommage dégenré aux héroïnes d'opéra
Hommage dégenré aux héroïnes d’opéra
Théophile Alexandre, Contre-ténor
Quatuor Zaïde, quatuor à cordes au féminin :
Charlotte Maclet, Violon 1
Leslie Boulin-Raulet, Violon 2
Sarah Chenaf, Alto
Juliette Salmona, Violoncelle
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Théophile Alexandre et "No(s) Dames" en quelques mots...
« Un ovni, étonnant, troublant, fasinant à écouter : le charme opère vraiment » France Musique « Récompense de l’audace des interprètes » Diapason « Relecture féministe des oeuvres d’opéra : logue vie à No(s) Dames ! » Causette « Une relecture exaltante aux arrangements ciselés, se moquant des fatalités de genres » RFI « Une expérience audacieuse, hors des sentiers battus » Opéra Magazine
Ses icônes d’enfance s’appelaient Callas, Nourrev et Klaus Nomi. Contre-ténor et danseur contemporain, il a été révélé par Jean-Claude Malgoire et Jean-Claure Gallotta, il se distingue dans divers concours internationaux (Vienne, Inssbruck, Bern, Naples, Barcelone) avant de se produire sur les plus belles scènes mondiales (Philharmonie de Paris, Lincoln Center de New York, Opera Royal de Versailles, Théâtre National de Chaillot, Konzertgebouw d’Amsterdam, Theâtre des Champs Elysées, Maison de la danse et Opéra de Lyon, Salle Gaveau, Opéra de Bern, Opéra d’Ottawa…). L’un des rares artistes au monde à entremêler ces deux arts : lyrique et danse.
Hommage dégenré aux hérönes d’opéra, le spectacle « No(s) Dames » créé en janvier au Trianon à Paris est une réflexion sur les corsets de genre.
Poignardées, malades, suicidées, brûlées vives, défenestrées, noyées, pendues… En 4 siècles d »opéras masculins, le sort imposé aux héroïnes est aussi monstrueux que leurs airs sont somptueux, nappant de romantisme la sublimation des femmes dans la souffrance et la violence, jusqu’au féminicide. Et si pour un soir, Drame ne rimait plus avec Dame ? Et si l’on inversait les rôles ? Projet lyriuqe humaniste, No(s) Dames redistribvue la direction musicale aux femmes et les agonies de diva à un homme.Loin des caricatures d’hier, les artistes incarnent la puissance du féminin et la sensibilité du masculin, célébrant de nouveaux modèles d’inspiration, porteurs d’un espoir universel.